Mohammed Amine AIT OUAHMED
Alessandro ARALDI
Hamid BELKAÏD
Jamel BEN HASSINE
Esteban BOPP
Marion BORDERON
Saïd BOULAROUK
Christos BOUNTZOUKLIS
Brieuc CABIOCH
Ingrid CANOVAS
Maximin CHABROL
Romualdo DE BARROS CORREIA
Lise DEVREUX
Jesús DÍAZ‑SANZ
Yoann DOIGNON
Mickaël FERRI
Hadrien FOUILLADE ORSINI
Johanna FUSCO
Jelena GALINIENE
Paul Gérard GBETKOM
Béatrice GISCLARD
Quentin GODOYE
Charlotte HEINZLEF
Lionel KIEFFER
Prune Christobelle KOMBA MAYOSSA
Sekedoua Jules Athanase KOUADIO
Marion LE TYRANT
Florian MASSE
Mayeul MATHIAS
Camille MICHEL
Rémi PASCAL
Ivan PISTONE
Joël QUERCI
Diego ROJAS
Cynthia RONDELLI
Hari Gobinda ROY
Laurianne THOMAS
Matthieu VIGNAL
Léa WESTER
Moisei ZAKHAROV
2021

2021
Christos BOUNTZOUKLIS
5 juillet 2023, Nice
Titre
« Évaluation de la dynamique des incendies de forêt dans le sud de la France : une approche basée sur l’analyse géospatiale et l’apprentissage automatique »
Jury
Etienne COSSART, Professeure des universités, Université Jean Moulin Lyon 3 (Rapporteur)
Lea WITTENBERG, Professeure, University of Haifa (Rapporteure)
Marielle JAPPIOT, Ingénieure de recherche, INRAE (Examinatrice)
Dennis FOX, Professeure des universités, Université Côte d’Azur (Directeur de thèse)
Elena DI BERNARDINO, Professeur des universités, Université Côte d’Azur (Co-encadrante)
Résumé
Les incendies de forêt représentent une menace importante pour les écosystèmes et le bien-être humain à l’échelle mondiale, en particulier dans la région méditerranéenne, où les étés chauds et secs favorisent l’allumage et la propagation des feux. La saison des incendies de 2022 a été la deuxième plus grave en termes de superficie brûlée et de nombre de feux en Europe depuis 2006. Les sécheresses récurrentes et l’augmentation des températures dans le contexte du changement climatique devraient entraîner une augmentation de 200% de la superficie brûlée dans la région méditerranéenne d’ici 2090.
L’analyse géospatiale est une approche puissante qui permet une compréhension approfondie des interactions, relations, tendances et modèles complexes entre les phénomènes spatiaux, en fin de compte, en informant une meilleure prise de décision et résolution de problèmes. De plus, l’apprentissage automatique (ML) s’est révélé être un outil précieux dans la science des incendies de forêt, mais son efficacité dépend de la disponibilité de vastes ensembles de données de haute qualité.
Les relations spatiales entre l’activité des incendies et les facteurs environnementaux changent avec le temps en raison du changement climatique, des modifications des biomes et des pratiques de gestion des incendies. La cartographie des schémas spatiaux et des forces motrices principales influençant la distribution des incendies fournit des informations précieuses pour les agences de protection civile, leur permettant de mieux allouer les ressources et de mettre en œuvre des mesures de prévention efficaces. Bien que la suppression des incendies soit souvent priorisée, la prévention, l’atténuation et la préparation communautaire sont des composantes essentielles de la gestion des incendies de forêt. De plus, la prévention ciblée des incendies de forêt nécessite la compréhension et la documentation des causes des incendies de forêt, cependant, il existe un pourcentage important d’incendies de cause inconnue en Europe et en France.
Cette thèse de doctorat examine l’évolution spatiotemporelle des zones brûlées dans le sud de la France sur une période de 50 ans (1970-2019) ; elle se concentre sur les interactions avec la topographie et les types de végétation en utilisant des bases de données d’incendies. Les résultats sont divisés en deux périodes de 25 ans en raison de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de suppression des incendies en 1994. Au cours des 25 dernières années, la superficie brûlée a considérablement diminué et la répartition géographique des incendies a changé, en particulier dans les régions où se produisent de grands incendies. Les versants orientés au sud sont devenus plus sensibles aux incendies au cours de la deuxième période, tandis que les faibles inclinaisons de pente étaient de plus en plus évitées après 1994. La majorité des zones brûlées étaient fortement associées à l’emplacement des groupements de végétation sclérophylle (maquis), qui sont très sensibles aux incendies et s’étendent avec le temps.
En outre, cette thèse présente un modèle basé sur le ML qui utilise un cadre explicatif pour prédire la cause des départs de feu dans le sud de la France en fonction des caractéristiques environnementales et anthropiques. Les résultats indiquent que la source des incendies peut être prédite avec différents niveaux de précision : les incendies naturels ont la précision la plus élevée (score F1 de 0,87) par rapport aux incendies causés par l’homme, tels que les incendies accidentels (score F1 de 0,74) et les incendies criminels (score F1 de 0,64). Les propriétés spatiotemporelles et les caractéristiques topographiques sont considérées comme les caractéristiques les plus importantes pour déterminer la classification des incendies de cause inconnue dans la zone d’étude.
En exploitant de grandes bases de données d’incendies, une analyse avancée des données géospatiales et des techniques de ML, cette recherche démontre comment les approches géospatiales peuvent quantifier les tendances spatiotemporelles de la dynamique des incendies dans un paysage et comment les techniques de ML peuvent être efficacement utilisées pour combler les lacunes dans les causes d’allumage des incendies. Il souligne également la nécessité d’une meilleure collecte harmonisée des données, car cela constitue un élément clé qui renforcera la puissance des techniques de ML pour fournir des informations utiles pour les stratégies de gestion des terres.
Feux de forêt, Géomatique, Analyse geospatiale, Apprentissage automatique, Modèles spatiotemporels

2021
Ivan PISTONE
10 mai 2023, Naples
Titre
« Littoraux urbains en transition socio-écologique. Un cadre pour réinterpréter l’interface ville-mer »
ou
« Urban coasts in socio-ecological transition. A framework to analyse the city-sea interface »
Jury
Concetta FALLANCA, Professeure de Urbanisme, Université de Reggio Calabria « Mediterranea » (Rapporteure)
Massimo CLEMENTE, Directeur de recherche, CNR IRISS, Examinateur
Alexandra SCHLEYER-LINDENMANN, Maître de conférences en Psychologie, Aix-Marseille Université (Examinatrice)
Sylvie DAVIET, Professeure de Géographie, Aix-Marseille Université (Examinatrice)
Romano FISTOLA, Professeur de Urbanisme, Université de Naples « Federico II » (Président du jury)
Giovanni FUSCO, Directeur de recherche, CNRS ESPACE, Université Côte d’Azur (Examinateur)
Antonio ACIERNO, Maître de conférences en Urbanisme, Université de Naples « Federico II » (Co-directeur de thèse)
Samuel ROBERT, Directeur de recherche, CNRS ESPACE, Aix-Marseille Université (Co-directeur de thèse)
Pascale FROMENT, Professeure de Géographie, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, (Rapporteure ne participant pas à la soutenance)
Résumé
La recherche vise à définir la société côtière urbaine comme une communauté intimement liée à la côte et à la mer, dans le contexte des problématiques socio-spatiales, climatiques et environnementales relatives au développement des villes côtières. Les littoraux urbains sont des zones frontalières, des lieux à la fois de rupture et de connexion entre terre et mer, dont l’intégrité semble fragmentée puisqu’elle est composée d’éléments distincts qui peuvent aussi être considérés comme des éléments d’une potentielle trame verte et bleue. En ce sens, le concept d’interface ville-mer peut être mobilisé comme espace de contact physique, écologique, social et fonctionnel entre le bord de la ville et le bord de l’eau. Sa flexibilité face aux problèmes sociaux, environnementaux et de gestion est comparable à celle d’un amphibie urbain.Cette notion est explorée dans le contexte euro-méditerranéen, en relation avec les grandes villes côtières à travers un cadre méthodologique. Une exploration juridique décrit les principales directives de le MSP et la manière dont elles sont intégrées dans les systèmes de gouvernance nationaux du littoral; l’approche géographique définit un spatial data model pour les caractéristiques socio-environnementales de l’interface; enfin, l’approche psycho-sociale vise à étudier la représentation sociale en relation avec l’accessibilité, les usages et l’adaptation de la planification. Ce cadre est proposé comme outil d’analyse comparative: il a été appliqué à Marseille et à Naples, deux villes méditerranéennes similaires avec des littoraux complexes. Le cadre peut également soutenir la mise en oeuvre de la planification côtière-maritime à l’échelle locale.
Littoraux urbains, Interface Ville-Mer, Société côtière urbaine, Zones de transition, Planification écologique, Perception des citoyens
Abstract
The research aims to define the urban coastal society as a community intimately connected to the coast and to the sea, in the context of the socio-spatial and climatic-environmental critical issues connected to the development of coastal cities. Urban coasts are places of both rupture and connection between land and sea, whose integrity appears to be fragmented since it is composed of variegated elements that can also be considered as pieces of a potential green-blue infrastructure. In this sense, the concept of city-sea interface can be mobilised as the physical, ecological, social and functional contact area between the edge of the city and the edge of the water. Its flexibility to social, environmental and management issue are comparable to an urban amphibious.This notion is explored in the Euro-Mediterranean context, in relation with large coastal cities through a methodological framework. A legal exploration describes the main MSP guidelines and how they are incorporated in national littoral governance systems; the geographical approach defines a spatial data model for the socio-environmental features of the interface; finally, the psycho-social approach aims at studying the social representation in relation to accessibility, uses and planning adaptation. This framework is proposed as a benchmarking tool: specifically, it has been applied to Marseille and Naples, two similar Mediterranean cities with complex city-sea interfaces. The framework can also support the implementation of coastal-maritime planning at a local scale.
Urban coast, City-Sea Interface, Urban coastal society, Transition areas, Ecological planning, Perception of citizens

2021
Lise DEVREUX
16 mars 2023, Nice
Titre
« Outils d’évaluation de l’état de santé des hydrosystèmes en tresses restaurés »
Jury
Dennis Fox, Professeur, Université Côte d’Azur (Directeur de thèse)
Margot Chapuis, Maître de conférences, Université Côte d’Azur (Co-directrice de thèse)
Emanuèle Gautier, Professeure, Université Paris 1 (Rapportrice)
Jean-Nicolas Beisel, Professeure, Université de Strasbourg (Rapporteur)
Núria Bonada, Professeure associée, Université de Barcelone (Examinatrice)
Jérémie Riquier, Maître de conférences, Université Jean Monet (Examinateur)
Barbara Belletti, Chercheuse post-doc, Université de Lyon (Invitée)
Résumé
Depuis plusieurs décennies, les rivières en tresses ont largement été aménagées pour les ressources qu’elles procurent à la société, provoquant des modifications profondes de leur fonctionnement. Ces évolutions constituent des enjeux de gestion majeurs sur les bassins versants concernés, où la modification des processus physiques peut provoquer une altération considérable des systèmes et engendrer des risques pour les activités humaines présentes dans les vallées. La restauration est alors une pratique de gestion pertinente pour redonner une fonctionnalité à ces hydrosystèmes, notamment dans le but d’atteindre le bon état écologique des masses d’eau requis par la Directive Cadre sur l’Eau. Cette thèse, basée sur l’étude de quatre opérations de restauration hydromorphologiques sur des rivières en tresses alpines, a pour objectif d’adapter et de développer des outils d’analyse pour évaluer et quantifier la réussite des opérations de restauration afin de permettre un retour d’expérience. Des éléments clés sur la gestion et la compréhension de ces hydrosystèmes sont également présentés et discutés grâce à la prise en compte des trajectoires spatiale et temporelle évolutives des sites d’étude ainsi qu’une approche systémique et transdisciplinaire.
Rivières en tresses anthropisées, gestion à long terme, retours d’expériences, indicateurs, approche systémique, transdisciplinarité
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2021
Brieuch CABIOCH
29 mars 2023, Aix-en-Provence
Titre
« Les grandes villes littorales et leurs plages. Une approche par les politiques publiques de gestion à Marseille (France), Barcelone et Valence (Espagne) »
Jury
Michel Desse, Professeur, Université de Nantes (Rapporteur)
Catherine Meur-Ferec, Professeure, Université de Bretagne Occidentale (Rapporteure)
Lise Bourdeau-Lepage, Professeure, Université Lyon III Jean-Moulin (Présidente du jury)
Elisabet Roca Bosch, Professeure, Universitat Politècnica de Catalunya (Examinatrice)
Luc Vacher, Maître de conférences HDR, La Rochelle Université (Examinateur)
Samuel Robert, Directeur de Recherches, CNRS (Directeur de thèse)
Résumé
Situées à l’interface d’aires urbaines densément peuplées et complexes, les plages des grandes villes côtières, sont aujourd’hui soumises à de multiples pressions : risques liés au changement climatique, mise à mal de leur qualité environnementale, afflux d’usagers importants, pratiques récréatives et sociales spécifiques, implantation d’activités économiques. Dans ce contexte, la tâche qui incombe aux pouvoirs publics en responsabilité sur ces espaces est difficile à assumer. Alors que les défis sociaux et environnementaux qui les concernent sont grandissants, cette thèse propose une analyse des politiques publiques de gestion des plages, en prenant la gestion intégrée pour référentiel théorique, dans trois grandes villes de la Méditerranée nord-occidentale : Marseille, Barcelone et Valence.
Suivant une approche territoriale de l’insertion des plages dans ces villes et sur la base des résultats obtenus à partir de différents protocoles méthodologiques (Analyse des documents associés aux politiques publiques de la plage ; Entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs en responsabilité et d’acteurs associatifs ; Étude des réponses apportées par les pouvoirs publics à l’incidence de la covid-19 sur les plages), ce travail souligne l’importance de recourir à une approche globale de la gestion et de renforcer les mécanismes de coordination et de dialogue entre les différentes institutions compétentes sur les plages. Nos analyses soulignent que les plages, espaces à la fois prisés, aménagés et menacés, constituent un enjeu central dans les grandes villes qui doit bénéficier de toute l’attention des pouvoirs publics.
Plage, grandes villes, politiques publiques, gestion, territoire, socio-écosystèmes
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2021

2021
Quentin GODOYE
13 décembre 2022, Avignon
Titre
« Austérité et aménagement du territoire
Diagnostic des inégalités d’accès aux services publics et développement de méthodes d’optimisation pour limiter les inégalités territoriales
Application à la région SUD »
Jury
Sophie Baudet-Michel, Maître de conférences, Université Paris Cité (Examinatrice)
Guilhem Boulay, Maître de conférences, Université d’Avignon (Co-encadrant)
Laurent Chapelon, Professeur, Université Paul Valéry Montpellier III (Rapporteur)
Sophie De Ruffray, Professeure, Université de Rouen Normandie (Rapporteure)
Rosa Figueiredo, Maître de conférences, Avignon Université (Examinatrice)
Cyrille Genre-Grandpierre, Professeur, ESPACE, Université d’Avignon (Directeur de thèse)
François Taulelle, Professeur, Institut National Universitaire Champollion (Examinateur)
Résumé
La crise économique de 2008 a considérablement accentué en France l’austérité budgétaire imposée aux services publics, modifiant en profondeur leur fonctionnement, ainsi que leur localisation sur le territoire. Cette thèse a pour objectif l’analyse des logiques de fermeture des services publics en France métropolitaine et de leurs conséquences sur l’accessibilité à la population entre 2007 et 2017. La Base Permanente des équipements a été utilisée afin d’obtenir la localisation précise des services publics. Pour étudier leur dynamique sur le territoire, les méthodes d’analyse spatiale ont été mobilisées. La mise en oeuvre de modèles d’optimisation a permis de simuler la fermeture de services supplémentaires, ainsi que la relocalisation d’une part d’entre eux. Depuis 2007, la perte d’accessibilité aux services publics reste assez limitée. La simulation de la réduction des services publics montre que l’accessibilité ne se réduit pas brutalement, à l’exception des maternités. Les simulations de relocalisation mettent en avant un gain d’accessibilité dans les espaces ruraux, au détriment des espaces urbains.
services publics, accessibilité, analyse spatiale, optimisation
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2021
Moisei ZAKHAROV
28 novembre 2022, Aix-en-Provence
Titre
« Structure et organisation spatiale du paysage de pergélisol montagneux et boréal en Yakoutie »
Jury
Philippe CADENE, Professeur des universités, Doyen, Université de Paris (Examinateur)
Jurate KAMICAITYTE, Professeure, Vice-rectrice de l’Académie Nordique-Baltique, Université de Technologie de Kaunas (Présidente du jury)
Alexei KOURAEV, Maître de conférence HDR, Université de Toulouse III Paul Sabatier (Rapporteur)
Christophe MORHANGE, Professeur des universités, Aix-Marseille Université, EPHE (Examinateur)
Simona NICULESCU, Maître de conférence HDR, Université de Bretagne Occidentale (Rapporteure)
Sébastien Gadal, Professeur des universités, Aix-Marseille Université (Directeur de thèse)
Résumé
Pour les régions de pergélisol, et pour la Yakoutie en particulier, le rythme du changement climatique est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale. Par conséquent, les changements de paysage et les problèmes d’utilisation des terres associés aux processus du pergélisol devraient s’intensifier dans un avenir proche. L’adaptation du cadre théorique appliqué et des approches méthodologiques sur la dynamique, la distribution et la diversité des paysages est pertinente pour une connaissance holistique de ces problèmes globaux. Dans cette recherche doctorale, nous avons exploré l’organisation spatio-temporelle des paysages de pergélisol boréaux et montagneux en Yakoutie à travers l’exemple de deux cas détude: la Ridge Orulgan et l’interfluve Lena-Amga (vallée moyenne de la Lena). Comme les zones étudiées couvrent de vastes régions sporadiquement étudiées, nous avons effectué une modélisation multi-échelle et multi-temporelle des variables biogéographiques (couverture végétale), géomorphologiques et lithologiques pour la cartographie et l’analyse des paysages de pergélisol en utilisant des séries temporelles d’images satellitaires Landsat 5 TM, 7 ETM+, 8 OLI/TIRS et Sentinel 2 MSI ainsi que des scènes ASTER GDEM. Les résultats obtenus nous ont permis d’avoir un aperçu inédit de la distribution spatiale et de la diversité de la typologie des paysages de pergélisol. Deuxièmement, grâce à l’utilisation de la métrique du paysage et de l’analyse typologique comparative, nous avons identifié de grands groupes de paysages au sein des bassins fluviaux, ce qui a permis de justifier l’existence de grandes unités de paysage fonctionnellement cohérentes. Troisièmement, l’analyse multitemporelle de toutes les données disponibles de la série Landsat a révélé la dynamique du paysage sur la période 1999-2020, où des changements cohérents sont associés au « verdissement » de la toundra de montagne et à l’expansion des forêts, et a identifié les perspectives d’application de l’imagerie thermique pour identifier les processus cryogéniques. Enfin, l’intégration des connaissances sur les changements paysagers, les paramètres du pergélisol et le potentiel écologique nous a permis d’évaluer la résilience et la distribution des risques environnementaux dans les types de paysages pergélisolés, ce qui est nécessaire pour la planification territoriale. Ainsi, en utilisant le prisme des concepts de paysage morphologique et géosystémique et en appliquant des approches basées sur la connaissance à la modélisation et à l’analyse SIG, la thèse fournit des informations sur les changements dans la théorie, les approches, les discours et la pratique de la recherche sur les paysages de pergélisol.
Paysage de pergélisol,télédétection,organisation spatiale,cartographie du paysage,changement climatique,Yakoutie
2021

2021
Lauriane THOMAS
17 décembre 2021, Avignon
Titre
« Le foncier d’activités économiques, variable d’ajustement des modèles de développement local ? Une application à la région Provence – Alpes – Côte d’Azur »
Jury
Elodie Castex, Professeur, TVES, Université de Lille, (Rapporteure)
Samuel Carpentier-Postel, Professeur, ThéMA, Université Bourgogne-Franche-Comté (Rapporteur)
Sonia Guelton, Professeur, Lab’Urba, Université Paris-Est (Examinatrice)
Cyrille Genre-Grandpierre, Professeur, ESPACE, Université d’Avignon (Directeur de thèse)
Claude Bertolino, Architecte et Urbaniste de l’État, Directrice de l’EPF PACA (Co-directrice de thèse)
Guilhem Boulay, Maître de conférences, ESPACE, Université d’Avignon
Résumé
Bien que les questions de l’emploi, de l’innovation technologique et de la réindustrialisation soient au centre de bien des débats depuis une vingtaine d’années en France, ces enjeux sont traités de manière déterritorialisée. Plus particulièrement, la dimension foncière de l’activité économique n’est jamais abordée. Cette situation participe à une méconnaissance du foncier d’activités, à la fois en termes de définition et de quantification. A partir du cas de la région PACA, cette thèse propose une typologie du foncier économique, une quantification de son état et de ses dynamiques, et une caractérisation de ses évolutions internes. Via l’étude du foncier économique réglementaire (ZAE) de 1999 à 2017, on estime et on localise les dynamiques de création, de régularisation et de disparition de foncier économique.
Le bilan quantitatif médiocre du foncier économique est accentué par des mécanismes internes qui fragilisent les ZAE, découlant notamment à la concurrence entre usages économique et résidentiel du sol communal. On montre que ces mécanismes participent à un modèle d’aménagement influencé par les emplois présentiels et l’économie résidentielle, susceptible d’entraîner une dépendance du modèle de développement territorial aux choix fonciers passés.
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2021
Diego ROJAS
14 juin 2021, Nice
Titre
« TRANSITIONS DURABLES :
Modélisation multi-échelles de la diffusion des technologies d’énergie renouvelable et de la résilience urbaine
dans le cadre d’une approche en réseau dans les Alpes suisses et sur la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur »
Jury
Dominique BADARIOTTI, Professeur, Université de Strasbourg, (Rapporteur)
Ola Hall, Professeur, Lund University (rapporteur)
Didier Josselin, Directeur de Recherche CNRS, Université d’Avignon (examinateur)
Serge Lhomme, Maître de conférences, Université Paris-Est Créteil (examinateur)
Jean-Christophe Loubier, Professeur, University of Applied Sciences and Arts Western Switzerland (co-directeur)
Christine Voiron-Canicio, Professeure, Université Côte d’Azur (directrice)
Résumé
Cette thèse de doctorat est un travail de recherche interdisciplinaire à l’intersection de la géographie et des études sur l’innovation sur deux sujets : la diffusion des innovations durables et la résilience urbaine à la transition énergétique. Le travail de recherche a été développé dans les Alpes suisses et sur la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de déployer des analyses comparatives. Cette thèse de doctorat étudie la réceptivité des régions aux innovations durables, notamment aux technologies des énergies renouvelables (TER) telles que les panneaux photovoltaïques, les capteurs solaires thermiques dans les Alpes suisses et les véhicules électriques et hybrides en Suisse au niveau national. La recherche a également été développée sur la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur où six indicateurs d’innovation ont été analysés : les panneaux photovoltaïques, les capteurs solaires thermiques, l’énergie éolienne, les petites et grandes centrales hydroélectriques, le biogaz et la biomasse. La recherche visait à améliorer notre compréhension de la capacité des régions à intégrer ces innovations dans leur dynamique et la résilience urbaine à la transition énergétique, à s’adapter au changement, à s’accommoder des perturbations dans le processus de diffusion et à développer de nouvelles voies de diffusion spatiale. Les questions de recherche visaient à étayer notre compréhension des effets de réseau de la diffusion des TER et des perspectives potentielles que les informations spatiales pourraient fournir concernant ces processus de diffusion.
Les hypothèses sous-jacentes étaient que les TER se diffusent à travers les échelles d’une manière non aléatoire et décrivent un mécanisme d’attachement préférentiel. L’implication de cette dernière hypothèse est que les systèmes urbains d’énergie renouvelable sont fractals, ce qui est la signature des systèmes auto-organisés. Par définition les systèmes résilients sont auto-organisés, dans ce contexte donc, les systèmes d’innovation sont analysés dans le cadre de la résilience urbaine à la transition énergétique. Ainsi, une autre hypothèse a été formulée et propose que les lieux les plus innovants sont plus résilients que les lieux moins innovants. Les approches méthodologiques permettant de répondre à ces questions de recherche et de vérifier les hypothèses sont décrites ci-après. Dans la région suisse, un modèle appelé « Attachement Préférentiel Spatial » (SPA) a été créé sur la base de la théorie de l’interaction spatiale, en s’appuyant sur un modèle gravitaire construit à l’aide d’un système multi-agents et des approches de dynamique des systèmes. L’intégration du modèle gravitaire avec des informations spatiales du TER a permis de construire un réseau spatial, qui a simulé le système énergétique urbain de la région. Les résultats ont permis d’accepter les hypothèses dans lesquelles un mécanisme préférentiel dans le processus de diffusion a lieu, puisque la distribution spatiale de la diffusion suit des lois de puissance. Le modèle a également été appliqué en Suisse et sur la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur, obtenant des résultats similaires, suivant des mécanismes multi-niveaux et hiérarchiques.
Ces résultats sont conformes à la théorie du path development proposée par les géographes économiques, selon laquelle l’héritage d’un lieu spécifique a au moins un impact partiel sur l’intensité future des processus de diffusion. Ces résultats sont importants dans le paradigme de la durabilité du point de vue de la recherche et constituent un défi pour le cadre d’innovation actuel, appelé « Transformative Change », qui vise à établir une vision plus juste sur des questions socio-économiques et environnementales. Les mécanismes d’attachement préférentiel dans la diffusion des TER impliquent qu’il existe des hubs d’innovation régis par des lois d’échelle urbaine et qui désavantagent d’autres lieux. Le modèle SPA a également été utilisé pour simuler la résilience urbaine à la transition énergétique dans le canton suisse du Valais. Le réseau énergétique urbain a été « attaqué » en supprimant les hubs de la structure. Les simulations ont alors montré que le système pouvait se réorganiser au niveau global, avec de forts signes de résilience, mais pas au niveau local. Les systèmes résilients sont auto-organisés, mais cela n’implique pas que la résilience elle-même soit fractale, car des différences ont été constatées dans une perspective spatiale multi-échelle.
Transition vers la durabilité ; systèmes complexes ; diffusion des technologies d’énergie renouvelable ; modélisation des réseaux ; auto-organisation
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2021
Esteban BOPP
11 juin 2021, Avignon
Titre
« Évaluation et spatialisation du potentiel offert par les moyens d’alerte centrés sur la localisation des individus.
Expérimentations à différentes échelles en France »
Jury
M. Eric Daudé, DR, UMR CNRS 6266 IDEES, Université de Rouen Normandie, Rapporteur
M. Johnny Douvinet, Pr, UMR CNRS 7300 ESPACE, Avignon Université, Directeur de thèse
M. Frédéric Leone, Pr, LAGAM, Université Paul Valéry Montpellier III, Examinateur
Mme Damienne Provitolo, Dr, UMR CNRS 7329 Géoazur, Université Nice Côte d’Azur, Examinatrice
Mme Magali Reghezza-Zitt, MCF HDR, UMR CNRS 8591 LGP, École Normale Supérieure, Rapporteure
Mme Lena Sanders, Dr, UMR CNRS 8504 Géographie-Cités, Université Sorbonne, Examinatrice
Mme Emma Haziza, Directrice de Mayane France, Invitée
Col. Romain Moutard, Directeur de programme FR-Alert, DENUM, Ministère de l’Intérieur, Invité
Résumé
Le 24 septembre 2020, le ministère de l’Intérieur a annoncé la mise en place, au plus tard en 2022, de deux moyens d’alerte centrés sur la localisation des individus en temps réel : le Cell Broadcast (CB) et le SMS géolocalisé (LB-SMS). Ces deux LBAS (Location-Based Alerting System) permettront des alertes plus massives, plus rapides, et spatialisées. Cette thèse, qui a devancé ce choix politique, propose d’estimer le potentiel des LBAS, et d’analyser la manière dont ces moyens peuvent améliorer l’alerte à la population en France. À l’aide de protocoles méthodologiques variés et reposants sur les méthodes issues de l’analyse spatiale, nous démontrons le haut potentiel de performance du CB et du LB-SMS à l’échelle nationale. Les taux d’individus alertable par ces solutions sont très haut et le niveau d’alertabilité des communes est très homogène. Ces outils sont aussi bien acceptés par la population. Autrement dit, ces deux solutions offrent de nouvelles opportunités pour venir pallier les faiblesses des moyens traditionnels. Il est toutefois nécessaire d’adapter ces solutions aux contextes sociaux et territoriaux. Leur intégration dans la future plateforme FRAlert et notamment leur motif d’usage et d’utilisation doivent être réfléchis, en évitant tout fétichisme technologique et en adaptant les organisations à ces mutations, ce qui peut parfois prendre (beaucoup) de temps.
Alerte, LBAS, risque, territoire, individu
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2021
Jesús DÍAZ-SANZ
30 mars 2021, Aix-en-Provence
Titre
« Évaluation de la qualité des sols et changements en zone urbaine dans une ville méditerranéenne (Marseille, France) »
Jury
Franco AJMONE MARSAN, Professeur des universités, Università di Torino, Rapporteur
José SERRANO, Professeur des universités, Université de Tours, Rapporteur
Béatrice BÉCHET, Directrice de recherche, CNRS, Examinatrice
Jean-Noël CONSALES, Maître de conférences, Aix-Marseille Université, Examinateur
Cécile DELOLME, Directrice de recherche, ENTPE, Examinatrice
Christian WALTER, Professeur des universités, Agrocampus Ouest, Examinateur
Catherine KELLER, Professeur des universités, Aix-Marseille Université, Directrice de thèse
Samuel ROBERT, Directeur de recherche, CNRS, Co-directeur de thèse
Résumé
L’objectif de la planification urbaine est de promouvoir le développement local, tout en préservant les écosystèmes locaux et la qualité de vie des résidents. Il s’agit d’inscrire les villes dans la durabilité et, notamment, de relever certains défis comme le changement climatique, la perte de biodiversité, le maintien d’une bonne qualité de vie et l’atténuation des risques. Dans ce contexte, cette recherche s’intéresse aux sols, envisagés comme écosystèmes pouvant contribuer à relever ces défis. Le terrain d’étude est la ville de Marseille, France. Notre objectif a été : (1) d’explorer la contribution des sols urbains aux enjeux de durabilité urbaine, et (2) d’étudier leur prise en compte dans l’aménagement et la planification urbaine. La recherche s’est développée sur deux axes : (1) étudier les paramètres physico-chimiques, physiques et biologiques des sols urbains, ainsi que les caractéristiques externes influençant les sols ; (2) évaluer la prise en considération des sols dans l’aménagement urbain, à partir de l’analyse des documents d’urbanisme et d’entretiens auprès d’acteurs de l’urbanisme. Les résultats indiquent que les sols urbains étudiés sont aussi pauvres que les sols semi-naturels localisés en dehors de la zone urbaine, utilisés comme contrôles. Leur potentialité pour l’agriculture urbaine et leur biodiversité sont faibles, et ils présentent des anomalies en éléments en trace. Cependant, ces sols sont aussi un réservoir de la biodiversité locale, ont une aptitude à atténuer le risque d’inondation par ruissellement, et la biodisponibilité des polluants inorganiques y est faible. Si la prise en compte des sols urbains est en générale réduite dans la planification urbaine, des initiatives intéressantes ont été relevées. Les documents locaux d’urbanisme présentent en effet des dispositions pour conserver indirectement les sols. Par ailleurs, les acteurs de l’urbanisme ont une conscience de la nécessité d’améliorer leur prise en compte. Ils soulignent que la faible intégration relative des sols dans l’urbanisme découle du manque d’information disponible. Au final, cette recherche montre que les sols urbains peuvent contribuer à relever les enjeux de la ville durable et elle précise les besoins des urbanistes afin de mieux les gérer.
Qualité des sols ; urbanisme ; ville ; changement climatique ; biodiversité ; acteurs de l’urbanisme
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2021
Jamel BEN HASSINE
30 mars 2021, Nice
Titre
« La spatialisation des odeurs »
Jury
Paule-Annick DAVOINE, Professeur à l’Université de Grenoble, UMR PACTE, Rapportrice
Martine ADRIAN-SCOTTO, Maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, ICN, Examinatrice
Jean-Paul THIBAUD, Directeur de Recherche CNRS, UMR Ambiances, Architectures, Urbanités, Rapporteur
Didier JOSSELIN, Directeur de Recherche CNRS, UMR ESPACE, Examinateur
Joël CANDAU, Professeur émérite à l’Université Côte d’Azur, LAPCOS, Directeur de thèse
Sandra PEREZ, Maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, UMR ESPACE, Co-directrice de thèse
Résumé
L’odeur est une sensation que l’individu perçoit lors d’une stimulation de son système olfactif par un ensemble complexe d’émanations volatiles. L’appréciation de cette odeur connait une variabilité importante en fonction des individus, des cultures, et bien entendu de la substance en elle-même. Les catégories d’odeurs sont multiples. Des recherches sont en cours afin de les discerner plus précisément, mais il est néanmoins possible de les classer entre odeurs nauséabondes qui constituent une gêne, et celles généralement plus agréables, relatives par exemple à l’ambiance ou l’identité olfactive d’un lieu. Si des géographes s’intéressent aux polluants tels que le dioxyde de soufre (SO2), les dioxydes d’azote (NO2), l’ozone (O3), les PM10, etc., il en existe peu à notre connaissance qui s’intéressent aux odeurs. Or, elles peuvent pourtant être vécues par les riverains comme une véritable pollution de l’air (ADEME). Les odeurs peuvent en effet s’inviter dans les habitations, à n’importe quel moment, et être ressenties comme une véritable intrusion dans l’espace de vie. Les nuisances olfactives ne cessent de croître parallèlement à l’essor de certaines activités (raffinage, traitement des déchets, épuration des eaux, élevage…). Elles sont plus intolérables à certains moments de l’année (saison estivale où les personnes vivent plus dehors), ou de la journée (matin). Le niveau de gêne peut aller parfois jusqu’à déclencher des symptômes physiques comme des nausées, des maux de tête ou bien encore des irritations de la gorge ou des yeux.
odeurs, nuisances olfactives, spatialisation, santé environnementale, complexe pétrochimique, étang de Berre
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2021
Florian MASSE
26 mars 2021, Aix-en-Provence
Titre
« Mobilités de loisirs dans deux métropoles littorales. Identification des déterminants des comportements de déplacements à Marseille et Nice »
Jury
Sébastien OLIVEAU, Aix-Marseille Université, Directeur de thèse
Sophie DE RUFFRAY, Université de Rouen Normandie, Rapporteur
Marie-Hélène VANDERSMISSEN, Université Laval, Québec, Rapporteur
Vincent KAUFMANN, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse, Examinateur
Samuel ROBERT, CNRS, UMR 7300 ESPACE, Examinateur
Samuel CARPENTIER-POSTEL, Université de Franche-Comté, Co-directeur de thèse
Résumé
Bien que les mobilités de loisirs soient génératrices d’externalités négatives, l’attention qui leur est portée demeure faible. Les enjeux environnementaux et sociaux afférents s’avèrent particulièrement sensibles dans le contexte de métropoles littorales où l’attrait des côtes se heurte à la fragilité de ces milieux. À travers l’étude de Marseille et Nice nous cherchons dès lors à comprendre les comportements de déplacements des populations pour leurs activités récréatives. À partir du module des enquêtes ménages-déplacements traitant des loisirs du weekend et d’une caractérisation de la structure spatiale de l’offre de loisir, l’analyse porte sur l’attractivité des littoraux, les opinions relatives aux modes de transports et les déterminants du choix modal. Au contraire de Nice, les résultats montrent une attraction littorale dans le cas marseillais, où l’on observe des déplacements plus longs en moyenne lorsqu’il s’agit de réaliser une activité de loisir sur le littoral. Ensuite, il apparait que les opinions relatives aux modes de transport, forgées par les habitudes de mobilités de semaine, limitent l’utilisation de modes alternatifs à la voiture pour les activités récréatives du weekend. Enfin, les modes de vie, et notamment le type de loisir pratiqué, semblent jouer un rôle déterminant quant aux choix du mode de transport. Du point de vue opérationnel, ces recherches montrent la nécessité d’une planification de l’offre de transport du weekend vers les lieux de loisirs. Ils révèlent également, grâce à la prise en compte des attitudes dans les modèles comportementaux, le fait que les populations jeunes peuvent être des publics plus réceptifs au report modal.
mobilités de loisirs, comportements, représentations sociales, littoral, métropole, analyse spatiale
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2021
Camille MICHEL
2 février 2021, Aix-en-Provence
Titre
« Les quartiers anciens de Lyon, un exemple pour étudier la dynamique des inégalités socio-économiques des territoires »
Jury
M. Jean-Yves Authier, Professeur des Universités, Université Lumière Lyon 2, Examinateur
Mme Brigitte Baccaïni, Inspectrice Générale de l’Administration du Développement Durable, Examinatrice
M. Sébastien Oliveau, Maître de Conférences-HDR, Aix-Marseille Université, Directeur
Mme Catherine Rhein, Directrice de recherche émérite au CNRS, Rapporteure
Mme Stéphanie Vermeersch, Directrice de recherche CNRS, Rapporteure
Résumé
Les « quartiers anciens » de la ville de Lyon sont depuis longtemps des territoires d’intervention de l’action publique, notamment dans le cadre de la politique de la ville. Ils ont connu au cours du temps de nombreuses transformations et depuis 2014 certains d’entre eux ne font plus partie de la géographie prioritaire. Les nombreuses actions menées ont favorisé le processus de gentrification et ont contribué à la modification du profil social des habitants de ces quartiers. Le contexte actuel de forte attractivité du centre-ville et de pression immobilière contribue également à leur transformation. Les quartiers anciens constituent donc un terrain intéressant pour appréhender les dynamiques de transformation des territoires. A travers une analyse des transformations sociales de l’espace et une analyse des inégalités socio-économiques à l’échelle de la ville de Lyon, nous regardons la place qu’occupent ces quartiers dans ces dynamiques et nous interrogeons également le rôle des politiques publiques dans ces évolutions.
[Ce doctorat est issu d’une convention CIFRE portée par le cabinet d’études Pluricité, en partenariat avec la Ville de Lyon]
Mots-clés
Inégalités, Analyse quantitative, Politique de la ville, Mixité sociale, Politiques publiques, Gentrification
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2021
Mayeul MATHIAS
22 janvier 2021, Avignon
Titre
« Recommandation de parcours culturels personnalisés : Étude interdisciplinaire de la génération et de l’évaluation automatiques des visites »
Jury
Patrice BELLOT – Aix-Marseille Université, LIS, Rapporteur
Sébastien MUSTIÈRE – Université Gustave-Eiffel/ENSG, IGN, Rapporteur
Marie-Sylvie POLI – Avignon Université, LCC, Examinatrice
Enrico NATALIZIO – Université de Lorraine, LORIA, Examinateur
Francesco DE PELLEGRINI – Avignon Université, LIA, Président
Juan-Manuel TORRES-MORENO – Avignon Université, LIA, Directeur
Didier JOSSELIN – Avignon Université, ESPACE, Co-directeur
Fen ZHOU – IMT Lille Douai, Co-Encadrant
Résumé
Cette thèse s’intéresse à la recommandation de visites culturelles à travers une approche interdisciplinaire. Ces travaux mêlent des techniques issues de la Recherche Opérationnelle et du traitement automatique de la langue naturelle écrite tout en se basant sur des concepts issus de la sociologie des publics et de la géographie. Nous proposons de nouvelles méthodes autour de l’évaluation des points d’intérêt culturel ainsi que la création automatique de parcours touristiques prenant en compte les envies exprimées par un visiteur. Ces principes sont appliqués à deux échelles et contextes différents, la visite de musées et les parcours culturels dans une ville.
Dans une première partie, nous nous concentrons sur les visites dans les musées d’art en fonction des préférences exprimées par le visiteur et du prestige des œuvres. Cette double approche permet de classer les œuvres à la fois en fonction des affinités culturelles du visiteur mais aussi en fonction de leur importance au sein du musée. Cette dernière est calculée en appliquant des algorithmes de résumé automatique de texte aux cartouches officiels du musée qui décrivent les œuvres et permet d’obtenir un profil de visite reflétant la découverte d’un musée en fonction de ses chefs-d’œuvre. Ce profil peut ensuite être modifié en fonction des goûts du visiteur pour obtenir une visite lui correspondant tout en préservant le « point de vue du musée ».
Par la suite, nous assimilons la construction d’un parcours à un problème de routage, visant à trouver un itinéraire parmi les différentes salles et œuvres dont le but est de maximiser la satisfaction du visiteur tout en respectant des contraintes de temps. Deux méthodes sont proposées, un modèle de programmation linéaire en nombres entiers puis une heuristique qui peut être utilisée pour de la proposition de parcours en temps réel, par exemple à leur arrivée dans le musée.
Dans une deuxième partie, nous nous intéressons à la recommandation touristique en ville en établissant des métriques permettant de construire un parcours. À partir d’une étude interdisciplinaire, nous mettons en évidence l’importance de la personnalisation des parcours et identifions un facteur essentiel lors de leur construction en plus des goûts culturels, la cadence de visite. Une nouvelle méthode de mesure de la qualité d’expérience d’un parcours regroupant ces deux critères est utilisée. Cette dernière unit des méthodes de la littérature pour ce qui est de l’évaluation de l’intérêt culturel et utilise des actogrammes comme représentation géographique d’un parcours et ainsi définir une mesure de la cadence de visite.
Par la suite, nous développons un système de recommandation de visites touristiques sous la forme d’un modèle de programmation linéaire en nombre entiers basé sur un formalisme extensible permettant de prendre en compte une grande diversité de contraintes et qui intègre trois critères pour l’évaluation du parcours : d’une part l’intérêt culturel et la cadence de visite, qui dépendent des préférences du touristes sont mesurés à différentes échelles, permettant d’introduire une cohérence dans la construction du parcours ; d’autre part, nous proposons d’intégrer dans la fonction objectif, l’effet apogée-fin, une heuristique psychologique célèbre qui a déjà été appliquée dans de nombreux autres domaines.
En nous basant sur des études de cas concrets, nous montrons que l’utilisation conjointe de techniques issues de diverses disciplines permettent d’obtenir de bons résultats, tant au niveau de l’estimation de l’attrait des points d’intérêt que de la construction de parcours touristiques.
Mots-clés
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2021
Mickaël FERRI
22 janvier 2021, Avignon
Titre
« Logiques des interactions spatiales, émergence et dynamique des systèmes de villes dans le temps long
Approche par la modélisation Multi-Agents »
Jury
Mme Céline Vacchiani-Marcuzzo, Maître de Conférences-HDR, Université de Reims Champagne-Ardenne, Rapporteure
M Éric Daudé, Directeur de Recherche CNRS, Normandie Université, Rapporteur
Mme Alexandra Schaffar, Professeur, Université de Toulon, Examinatrice
M Giovanni Fusco, Directeur de Recherche CNRS, Université Côté d’Azur, Examinateur
M Cyrille Genre-Grandpierre, Professeur, Avignon Université, Directeur de thèse
Mme Tania Jimenez, Ingénieur de Recherche, Avignon Université, Co-directrice de thèse
M Mounir Redjimi, Maître de Conférences, Avignon Université, Invité
Résumé
La récurrence d’une structure hiérarchique dans les systèmes de villes à travers le monde, caractérisée par le fait que les villes sont d’autant plus nombreuses qu’elles sont petites, et plus précisément qu’il existe globalement une relation entre la taille des villes et leur rang (la taille de la ville de rang n est égale à la population de la plus grosse ville divisée par n) est un phénomène décrit depuis de nombreuses années. Cette régularité statistique, connue sous le nom de loi rang taille, ses variations locales et la recherche de ses explications ont largement été explorées par les géographes depuis plus d’un siècle. Assurément, les économies d’agglomération qui favorisent la survenue de l’innovation, les modalités de sa diffusion dans la hiérarchie urbaine, elles-mêmes conditionnées par les réseaux de transport dont dépendent les interactions entre villes, jouent un rôle déterminant pour comprendre l’émergence et le maintien de systèmes de villes hiérarchisés.
Pour autant, si une nécessaire théorie sur l’évolution des systèmes de villes, qui regroupent à présent plus de la moitié de la population mondiale, est déjà bien avancée, il n’en demeure pas moins qu’il reste impossible de considérer un système de peuplement au temps t et d’en prévoir en détail l’évolution à un horizon donné, en particulier l’émergence de nouvelles concentrations de population.
Les gigantesques progrès de l’informatique ont permis, depuis une quarantaine d’années, de développer des modèles de simulation qui permettent de tester différentes hypothèses quant à l’évolution des systèmes de villes et ainsi mieux comprendre leur dynamique. C’est plus particulièrement le cas de la simulation Multi-Agents, mobilisée notamment par l’équipe P.A.R.I.S, qui a permis de grands progrès dans la compréhension de la dynamique des systèmes de villes en rendant possible le test d’hypothèses théoriques déjà anciennes concernant notamment la diffusion de l’innovation et ses impacts sur les systèmes de villes. Pour autant, ces modèles, très riches, sont aussi compliqués et complexes. Ils reposent sur de très nombreux paramètres et hypothèses, ce qui les rend difficiles à calibrer et rend leurs résultats parfois difficiles à interpréter. Par ailleurs, si ces modèles permettent d’analyser l’évolution d’un système de villes donné, l’émergence de nouvelles villes demeure assez peu abordée.
L’objectif de cette thèse est de contribuer, par la simulation Multi-Agents, à la recherche d’explications de l’émergence et du maintien des systèmes de villes hiérarchisés. Plutôt que de chercher à complexifier encore les modèles existants pour que leurs résultats correspondent le plus possible aux réalités empiriques, le parti pris de ce travail a été de poser une hypothèse centrale, « simple », sans dimension économique et qui s’oppose en cela aux approches les plus fréquentes, et d’en tester la validité. Cette hypothèse consiste à affirmer que la croissance allométrique des systèmes de villes est avant tout fonction de la façon dont s’effectuent les interactions entre villes à l’échelle individuelle. Plus précisément, il s’agit donc de voir dans un premier temps si selon qu’un individu habitant une ville A choisi de déménager dans une ville B tirée au hasard, ou dont l’attractivité dépendra de l’historique en termes d’échange, de sa centralité et de son accessibilité, on parvient ou pas à générer des systèmes de villes hiérarchisés de type rang taille. Cela revient à vouloir confirmer que, bien avant des considérations économiques (profil économique des villes par exemple), ce sont avant tout les modalités de l’interaction spatiale qui président à l’évolution des systèmes de villes.
Dans un deuxième temps, toujours en plaçant l’interaction spatiale entre les individus au cœur de notre travail, nous chercherons à mieux comprendre l’émergence des villes en étudiant dans quelle mesure ces lieux d’émergence peuvent correspondre à des concentrations spatio-temporelles d’échanges fructueux entre des individus en mouvement.
Mots-clés
Système de Villes ; Réseau de Transport ; Coévolution ; Hiérarchie urbaine ; Émergence ville ; Modélisation ; Système Multi-Agents
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2020

2021
Matthieu VIGNAL
25 novembre 2020, Nice
Titre
« L’impact du changement global sur la flore du Sud-Est de la France. Modélisation multiscalaire de la répartition de 25 espèces à l’horizon 2100 par la dynamique de population »
Jury
Julien ANDRIEU, Maître de conférences – HDR, Université Côte d’Azur, Directeur de thèse
Gabriele CASAZZA, Ricercatore, Università degli Studi di Genova
Philippe CHOLER, Directeur de recherche CNRS, Université Grenoble Alpes
Marianne COHEN, Professeure des universités, Université Paris-Sorbonne
Albin ULLMANN, Maître de conférences – HDR, Université de Bourgogne
Christine VOIRON-CANICIO, Professeure des universités, Université Côte d’Azur, co Directrice de thèse
Résumé
Le changement global devrait engendrer des modifications de l’abondance et de la répartition des espèces végétales, conduisant à des extinctions d’espèces de l’échelle locale à l’échelle globale. Dès lors, cartographier la répartition actuelle des espèces, comprendre les processus en cours, et modéliser les futurs possibles sont essentiels pour anticiper les conséquences potentielles du changement global et protéger la biodiversité.
Cette thèse a réalisé une évaluation, à fine résolution spatiale, de l’impact du changement global à l’horizon 2100 sur la répartition de certaines espèces végétales à l’échelle du Sud-Est de la France et de la vallée de la Roya. Pour ce faire, la démarche qui a été mise en place est à la fois naturaliste et modélisatrice. Elle consiste à (i) modéliser et décrire la répartition actuelle des espèces, (ii) obtenir une meilleure compréhension des enjeux et identifier les populations vulnérables, (iii) identifier et analyser l’impact des changements récents sur les populations et (iv) modéliser la répartition future des espèces.
La méthode mise en place révèle d’une part, qu’un modèle qui simule les processus démographiques des espèces et qui est basé sur une cartographie robuste des populations comme état de référence permet bien d’étudier la végétation dans ces différentes dimensions. D’autre part, que l’accumulation de légères modifications de la dynamique de population sur une longue période aboutit bien à des changements importants de la répartition et de la densité des espèces étudiées.
En effet, les résultats de cette thèse indiquent que le changement global devrait engendrer des modifications de la répartition et de la densité des espèces étudiées dans la vallée de la Roya et dans le Sud-Est de la France. Ainsi, le changement global devrait être à l’origine de changements complexes qui s’établissent à l’échelle spécifique et qui sont dépendants du scénario climatique considéré. Il apparaît que les espèces étudiées devraient être capables de persister un temps dans certains milieux qui ne devraient plus être viables et, en revanche, que leur capacité de propagation ne leur permettrait pas de coloniser l’ensemble des milieux qui devraient devenir viables. Dès lors, les résultats de cette thèse indiquent que le changement global pourrait engendrer des changements importants, mais moins importants que ceux annoncés par les modèles corrélatifs ou les déplacements des conditions climatiques.
Les résultats de cette thèse permettent ainsi de hiérarchiser les espèces par la vulnérabilité face aux changements globaux, et il en résulte que les priorités de conservation devraient d’abord porter sur les espèces méditerranéennes endémiques ou spécialistes du littoral, puis sur certaines espèces alpines et subalpines, et en dernier sur les espèces montagnardes et méditerranéennes.
Le modèle BiogeoProspect développé dans cette thèse pourrait offrir la possibilité de déterminer, avec des acteurs territoriaux concernés, les futurs possibles de la biodiversité, et les moyens les plus adaptés de la protéger.
Mots-clés
Biogéographie ; Changement global ; Répartition ; Espèces végétales ; Modèle hybride de répartition ; Conservation
Consultable en ligne
https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-03105744/

2021
Paul Gérard GBETKOM
24 septembre 2020, Aix-en-Provence
Titre
« Études des dynamiques spatiales d’évolution de l’occupation et de l’utilisation des sols dans la fenêtre lacustre camerounaise du lac Tchad et son arrière-pays à partir des grandes sécheresses sahéliennes de 1970 »
Jury
Laila RHAZI, Université Mohammed V, Rabat, Président du jury
Sébastien GADAL, Professeur, Aix-Marseille Université, Directeur de Thèse
Ahmed EL ABOUDI, Université Mohammed V, Rabat, Co-directeur de Thèse
Julien ANDRIEU, Maître de conférences – HDR, Université Côte d’Azur, Rapporteur
Mohammed CHIKHAOUI, Institut Agronomique Vétérinaire Hassan II, Rabat, Rapporteur
Jean-François CRETAUX, Centre National des Études Spatiales, Toulouse, Examinateur
Résumé
Le contexte environnemental dans le Sahel à partir des années 1970 est marqué par les grandes sécheresses sahéliennes qui ont succédé aux périodes humides des années 1950-1970, et précédé le retour d’humidité observé au début de la décennie 2000, en entrainant de profondes modifications des écosystèmes et leurs utilisations. L’objectif de cette thèse est dès lors d’étudier à partir d’une analyse multi-échelle, multi-capteurs et multi-temporelle de l’occupation et l’utilisation des sols, les conséquences de ces changements environnementaux sur les écosystèmes sahéliens, en prenant pour objet d’étude la fenêtre lacustre camerounaise du lac Tchad et son arrière-pays. Les séries temporelles d’images MODIS MOD13Q1 disponibles à partir de 2000, sont alors utilisées pour cartographier les principales classes de végétation, analyser l’état de la couverture végétale et déterminer ses dynamiques spatiales d’évolutions. Les images Landsat, Sentinel 2 et SPOT 6 disponibles depuis 1972 (pour ce qui est de Landsat), sont exploitées pour établir la diachronie de l’occupation et de l’utilisation des sols en fonction des évolutions climatiques et environnementales sahéliennes, dans le but d’identifier et mettre en évidence les effets de ces changements sur les modes d’utilisation et de valorisation des ressources. L’exploitation de ces données permet de constater qu’après l’aridification des écosystèmes lors des grandes sécheresses, une dynamique de reverdissement du milieu d’étude s’installe à partir des années 2000, à travers le couvert végétal annuel qui recolonise progressivement les sols nus. Le reverdissement observé améliore d’une part la disponibilité des pâturages, et favorise d’autre part l’accentuation des pressions anthropiques sur les ressources du milieu par l’augmentation des superficies agricoles et des surfaces bâties. La modélisation de l’occupation et de l’utilisation des surfaces de sols en fonctions des facteurs géographiques de changements et selon la structure morphologique et les caractéristiques fonctionnelles des éléments de surface montre alors qu’il est possible de déterminer de grands ensembles territoriaux présents dans la zone d’étude.
Mots-clés
Consultable en ligne
https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-03130824v1

2021
Jelena GALINIENE
mai 2020, à Klaipėda (Lithuanie)
Titre
« Change in Land Use and Land Cover Coastal Zone: Classification Methods Comparison and Assessment »
Thèse réalisée sous la direction de Inga DAILIDIENĖ, Professeure à Klaipėda University et la co-direction de Sébastien Gadal, Professeur à Aix-Marseille Université.
Jury
Darijus VETEIKIS, Professeur, Vilnius University, Président du jury
Algimantas ČESNULEVIČIUS, Professeur, Vilnius University
Boris CHUBARENKO, Directeur de recherche, Russian Academy of Sciences, P. P. Shirshov Institute
of Oceanology
Justas KAŽYS, Maître de conférences, Vilnius University
Julius TAMINSKAS, Directeur de recherche, Lithuanian Natural Research Center
Résumé :
This research examines the physical and environmental processes that affect and alter the land use and land cover (LULC) of areas of the Earth’s surface. Some of these changes are anthropogenic, instigated by humans either using the land for new activities or as a result of management policies. Methods are developed so that new technologies can be used to monitor these changes in real-time or for comparison over longer periods of time. The methods are general, but here are applied to two chosen areas formed by, firstly the coastal area of the Curonian Spit and then the continental part of the Lithuanian coastal zone, forming two case studies or test zones. These areas are particularly interesting to study since data is available for the period pre- and post-1990 when the political situation changed, heralding new environmental, forest management, urban planning and management practices in the test zones. This research was carried out utilising remote sensing techniques and comparisons have been made between two methods for retrieving or evaluating LULC, each checked against ground truth data, in order to find the most suitable way to establish geo-graphic details. Specifically, for each patch of land within the test zone, the type of cover was categorised as cropland, arable, sand, forest, artificial, water or grassland as determined using remote sensing Landsat images over the period 1989–2017. An as-sessment of the accuracy of this new analysis was then compared with Google Earth, other images and in situ data, to produce a high level of confidence in the evalua-tions. Results are displayed graphically by extracting the levels of the different types of land cover where some areas remained unchanged over a period of almost thirty years while others were subjected to the significant transformations. The forestation of moving dunes, the human impact on the area and wider changes in the environment are all discussed. The results demonstrate how remote sensing and GIS methods can be used as an important tool for planners, dispensing with the need for costly field trips to establish up-to-date data on land cover change and use.
Mots-clés
Land use, land cover, forest management, urbanisation, remote sensing, Landsat
Consultable en ligne (en anglais) :
https://www.ku.lt/mokslas/wp-content/uploads/2020/05/Galiniene_disertacija_final.pdf

2021
Lionel KIEFFER
4 février 2020, Aix-en-Provence
Titre
« Chaînage des déplacements et modélisation des déplacements secondaires, une nouvelle approche de l’étude des comportements de mobilité »
Jury
Anne Aguiléra, Chargée de Recherche HDR, IFSTTAR, rapporteure
Jean-Philippe Antoni, Professeur des universités, Université de Bourgogne, rapporteur
Frédéric Audard, Maître de conférences, Aix-Marseille Université, co-directeur
Jean-Paul Hubert, Directeur de Recherche, IFSTTAR, président du jury
Catherine Morency, Professeure, École Polytechnique de Montréal, examinatrice
Sébastien Oliveau, Maître de conférences – HDR, Aix-Marseille Université, co-directeur
Résumé
L’évolution des mobilités et la complexification de ces dernières nécessite de nouvelles approches et de nouveaux outils pour mieux l’appréhender. L’évolution des pratiques de mobilité est étroitement liée avec celle des villes dans leur globalité. Il faut donc distinguer ces deux ensembles en étudiant à la fois, les nouvelles formes comportementales des populations en termes de mobilité mais aussi la façon dont les réseaux de transport des villes ont été adaptés pour supporter ces changements. L’étude des déplacements des individus a aussi évolué. Ces changements amènent à s’interroger sur la (re)définition même du sens du déplacement. Les recherches actuelles se concentrent sur les déplacements d’un lieu vers un autre dans leur globalité c’est-à-dire entre une origine et une destination principale unique ; d’autres approches posent la question des chaînes de déplacements sans toutefois considérer les processus de choix liés aux différents déplacements de cette chaîne. Il est pourtant nécessaire d’analyser ces mobilités particulières dans un contexte spécifique de temps et d’espace où les pratiques quotidiennes de l’espace requièrent aujourd’hui des temps et des distances de déplacements plus importants. Ces travaux de thèse sont réalisés dans le cadre dun projet d’exploitation d’une enquête ménages déplacements effectués en 2007-2008 sur le territoire de l’Aire Métropolitaine Toulonnaise (AMT). L’objectif de cette étude est double. D’une part analyser la pratique du chaînage des déplacements quotidiens et l’organisation globale de la mobilité des individus. Ensuite, proposer un modèle de génération et de distribution du trafic qui prennent en compte la déviation spatiotemporelle par un ou plusieurs arrêts au cours d’un déplacement.
Mots-clés
Transports,gestion des mobilités,durabilité des déplacements
Consultable en ligne

2021
Rémi PASCAL
27 janvier 2020, Paris
Titre
« Le peuplement du bassin méditerranéen de 1800 à 2010. Données disponibles, limites et organisation spatiales »
Jury
Mme Yvette Vaguet, Maître de conférences – HDR, Université de Rouen Normandie, rapporteure
M. Jordi Martí-Henneberg, Professeur, Université de Lleida, rapporteur
Mme Catherine Mering, Professeur émérite, Université Paris Diderot, examinatrice
M. Sébastien Oliveau, Maître de conférences – HDR, Aix-Marseille Université et EHESS, examinateur
M. Mounir Redjimi, Maître de conférences, Avignon Université, examinnateur
M. François Moriconi-Ebrard, Directeur de recherche CNRS, Université Paris Diderot, Directeur de thèse
La délimitation de l’espace méditerranéen est une ancienne et récurrente question toujours présente dans les recherches portant sur cet espace. Pour tenter d’y répondre, cinq variables ont été choisies pour construire un indice qui a permis de proposer une limite caractérisant les localités méditerranéennes. A partir de cet ensemble d’objets, et en prenant en compte la notion de dépendance au chemin, une analyse de l’évolution du peuplement autour de la mer Méditerranée été réalisée. Révélant des cycles, des trajectoires et divers autres phénomènes, elle a permis de mettre en lumière des formes d’organisations spatiales originales.
Mots clés
Base de données, Dépendance au chemin, Époque contemporaine, Évolution, Limites, Localité, Méditerranée, Peuplement, Structures spatiales
Consultable en ligne
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02926152v1
2019

2021
Romualdo DE BARROS CORREIA
18 décembre 2019, Avignon
Titre
« Un système d’information foncière pour gérer le risque d’inondation.
Expérimentations à Praia (Cap-Vert) »
Jury
M. CUNHA Lúcio, Professeur, Université de Coimbra (Portugal), rapporteur
Mme DAVOINE Paule-Annick, Professeure, Université Grenoble Alpes, UMR PACTE, rapporteure
M. DOUVINET Johnny, Maître de conférences – HDR, Avignon Université, UMR ESPACE, Co-directeur de thèse
M. GRASLAND Loïc, Professeur, Avignon Université, UMR ESPACE, Directeur de thèse
M. LEONE Frédéric, Professeur, Univ. Paul Valéry-Montpellier 3, UMR GRED, examinateur
Mme PROVITOLO Damienne, Chargée de recherche CNRS, UMR Géoazur, examinatrice
Mots clés
Vulnérabilités, risques, système d’information foncière, évaluation
Consultable en ligne
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02886527v1
Charlotte HEINZLEF
4 décembre 2019, Paris
Titre
« Modélisation d’indicateurs de résilience urbaine face au risque d’inondation
Co-construction d’un système spatial d’aide à la décision pour contribuer à l’opérationnalisation du concept de résilience »
Jury
M. BAROCCA Bruno, Maître de conférences – HDR, Génie urbain Université Paris Est Marne La Vallée, rapporteur
MME MERAD Myriam, Directrice de recherche CNRS, Risques, gouvernance, Université Paris Dauphine, rapporteure
M. BECUE Vincent, Docteur, Villes résilientes, Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de Mons, co-directeur de thèse
MME CURT Corinne, Ingénieure de Recherche – HDR, Génie Civil et Génie des Procé, IRSTEA Aix-en-Provence, examinatrice
M. LAHAYE Willy, Professeur, Psychologie, Université de MONS-HAINAUT, examinateur
M. SERRE Damien, Professeur, Géographie, Université d’Avignon / Université de Polynésie Française, Directeur de thèse
M. VANDERLINDEN Jean-Paul, Professeur, Économie et Études environnement, Université Versailles Saint-Quentin, président du jury
Face à ce constat, cette recherche se propose de répondre à ces lacunes opérationnelles en construisant un système spatial d’aide à la décision afin de clarifier et favoriser l’intégration du concept dans les pratiques urbaines. L’idée défendue est que la résilience urbaine incarne les aptitudes et capacités d’une ville et de sa population à mettre en place avant, pendant et après un événement perturbateur de façon à en limiter les impacts négatifs. Ce positionnement scientifique permet donc d’analyser la résilience urbaine sur un long pas de temps, mettant en avant des capacités proactives que le système urbain doit développer de façon à (ré) agir face à l’inondation. Ce travail s’est appuyé sur un partenariat socio-économique avec la Ville d’Avignon et son Service SIG (Système d’Information Géographique). L’approche a permis de construire trois indicateurs de mesure afin d’aborder la résilience urbaine, technique et social. Ces indicateurs ont permis d’acquérir des informations sur les variables définissant des potentiels de résilience qui favoriseraient l’émergence d’une réponse adéquate face à une inondation urbaine. L’utilisation de techniques de géovisualisation a permis de favoriser la visualisation des traitements et des résultats afin d’expliciter la démarche auprès des gestionnaires urbains. Parallèlement, des ateliers de concertation ont été montés afin de présenter et discuter des résultats obtenus grâce aux indicateurs avec les responsables et gestionnaires des infrastructures critiques.
La co-construction de ces indicateurs, afin de construire une analyse et une connaissance autour de la résilience urbaine, suivis de la mise en place d’ateliers avec les acteurs du territoire, afin de favoriser le processus décisionnel territorial, a permis de développer une culture de résilience. Ce système spatial d’aide à la décision a donc permis la mutualisation des connaissances théoriques et pratiques autour des questions de risques urbains et de résilience afin de parvenir à un consensus nécessaire pour la prise de décision et l’opérationnalisation de la résilience.
Mots clés
Résilience, inondations urbaines, système spatial d’aide à la décision, approche collaborative, gestion des risques, changement climatique
Consultable en ligne
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02486296v1
Prune Christobelle KOMBA MAYOSSA
14 novembre 2019, Aix-en-Provence
Titre
« Dégradation du couvert forestier liée à la culture du palmier à huile par télédétection en milieu tropical humide : application au bassin du Congo »
Jury
Mme Jūratė Kamičaitytė, Professeur, Kaunas University of Technology, Lituanie, Président du jury
M. Julien Andrieu, Maître de conférences-HDR, Université de Nie côte d’Azur, France, rapporteur
M. Philippe Cadène, Professeur des Universités , Université Paris Diderot, France, rapporteur
M. Geo Coppens D’Eeckenbrugge, Chargé de Recherche-HDR, CIRAD, France, examinateur
M. Sébastien Gadal, Professeur des universités, Aix Marseille Université, France, Directeur de thèse
M. Jean-Marc Roda, Chargé de Recherche, University Putra Malaysia, Malaisie, co-directeur de thèse
Mots clés
Palmier à huile, Télédétection, Écologie du paysage, Bassin du Congo, Indicateurs, Analyse spatiale
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Alessandro ARALDI
16 septembre 2019, Aix-en-Provence
Titre
« Distribution des commerces et forme urbaine modèles orientés-rue pour la Côte d’Azur »
Jury
BADARIOTTI Dominique, Professeur, Géographie Université de Strasbourg, France, rapporteur
TANNIER Cécile, Directrice de Recherche, Géographie CNRS, UMR ThéMA, Besançon, France, rapportrice
BERGHAUSER PONT Meta, Professeure, Urbanisme et Aménagement Chalmers, University of Technology, Göteborg, Suède, examinatrice
THILL Jean-Claude, Professeur, Géographie et Politiques Publiques, University of North Carolina at Charlotte, États-Unis, examinateur
JOSSELIN Didier, Directeur de Recherche, Géographie CNRS, UMR ESPACE, Avignon, France, examinateur et président du jury
FUSCO Giovanni, Chargé de Recherche HDR, Géographie CNRS, UMR ESPACE, Nice, France, co-directeur de thèse
VOIRON-CANICIO Christine, Professeure Géographie, Université Côte d’Azur, France, co-directrice de thèse
Mots clés
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2018
Marion LE TYRANT
21 décembre 2018, Aix-en-Provence
Titre
« Perceptions individuelles et mobilisations collectives autour du moustique Aedes albopictus dans le Sud de la France : anthropologie des politiques sanitaires de prévention »
Jury
Daniel BLEY, Directeur de thèse, CNRS, Aix-Marseille Université, Directeur de la thèse
Jean-François GUEGAN, Co-directeur de thèse, IRD, CNRS, Université de Montpellier, co-directeur de la thèse
Marc-Éric GRUÉNAIS, Rapporteur, Université de Bordeaux, rapporteur
Jocelyn RAUDE, Rapporteur et Président du jury, EHESP, rapporteur
Sandrine MUSSO, Examinateur, Aix-Marseille Université, examinatrice
Ce travail s’appuie sur une ethnographie des interactions entre les agents d’une collectivité locale et des riverains de la communauté d’agglomération Var-Esterel-Méditerranée (CAVEM), ainsi que sur une série d’entretiens semi-directifs réalisés auprès d’acteurs institutionnels et d’administrés de la Ville de Nîmes. Les deux territoires étudiés sont exposés à la nuisance liée au moustique tigre et ont fait l’expérience du risque sanitaire lié à ce vecteur avec le recensement de cas de Chikungunya à Fréjus en 2010 et d’un foyer de sept cas de dengue à Nîmes en 2015. A partir de l’analyse des discours et des pratiques des acteurs institutionnels locaux et des usagers, ce travail propose une analyse des perceptions à la fois de la nuisance liée aux moustiques, des risques sanitaires associés à Aedes albopictus, ainsi que des mesures mises en œuvre à titre individuel et collectif, à visée préventive ou dans le cadre de la lutte anti-vectorielle lors de la circulation locale du virus.
Cette thèse entend démontrer en quoi la lutte contre Aedes albopictus et la promotion de la mobilisation sociale à l’échelle institutionnelle locale relèvent moins d’enjeux strictement sanitaires que plus largement politiques et en particulier de priorisation de l’agenda politique local. Nous analysons à cet effet, en quoi la dimension sanitaire du problème est utilisée comme un argument justifiant l’action ou l’inaction locale en matière de mobilisation sociale autour du moustique tigre, et non comme un motif initial d’action. De même, nous expliquons comment les choix opérés à l’échelle locale de l’action publique en matière de lutte contre Aedes albopictus influencent les rapports entre la figure de l’autorité publique locale (l’élu, l’agent territorial) et celle du riverain. L’enjeu plus général que nous discutons est de savoir si l’implication institutionnelle locale en matière de lutte contre le moustique tigre est révélatrice d’identités de territoire et préfigure des inégalités territoriales et plus largement sociales en termes d’accès à l’information, de prévention vis-à-vis des risques sanitaires et de qualité de vie des populations.
Mots clés
moustique tigre (Aedes albopictus), maladies émergentes à transmission vectorielle, perceptions individuelles, mobilisation sociale, politique sanitaire préventive, Sud de la France
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http://www.theses.fr/2018AIXM0643#

2021
Saïd BOULAROUK
5 décembre 2018, Avignon
Titre
« Système d’Information Géographique sonore et connecté pour l’aide à la mobilité des personnes aveugles et malvoyantes »
Jury
Sidonie Christophe, DR, LASTIG-IGN, St-Mandé, rapporteure
Jean-Pierre Merlet, HDR, INRIA, Sophia-Antipolis, rapporteur
Olivier Bonin, CR, IFSTTAR, Paris, examinateur
Marlene Villanova-Oliver, MCF, HDR, Université Grenoble Alpes, examinatrice
Rachel Thomas, DR, CNRS, Grenoble, Examinatrice
Jérome Gensel, PROF, Université Grenoble Alpes, examinateur
Didier Josselin, DR, CNRS, Avignon, co-directeur de thèse
Eitan Altman, DR, INRIA, Sophia-Antipolis, co-directeur de thèse
mobilité et sur la découverte de l’environnement proche et lointain. Pour mieux maîtriser et comprendre cet espace, qui est la source primaire de la donnée spatiale, l’homme a représenté la donnée sous format graphique et sous format textuel et numérique. Les deux formats exigent la perception visuelle, négligeant involontairement la situation des déficients visuels et leur droit à l’accès à la connaissance spatiale.
Dans cette thèse, nous nous sommes intéressé aux outils d’aide à l’interprétation de l’information spatiale par le canal auditif. Le principe est d’utiliser les techniques de traitement d’images, de la reconnaissance de la parole et de la synthèse vocale pour proposer une interaction multimodale entre la personne malvoyante et un système d’information géographique adapté, sans que la modalité visuelle ne soit nécessaire. Pour cela nous
proposons plusieurs moyens complémentaires :
– traduire une représentation graphique (« landscape ») en une représentation sonore (« soundscape »), par quantification des couleurs du raster ;
– traiter les métadonnées sur l’espace et les transcrire vocalement dans un dialogue Homme-Machine ;
– exploiter les capteurs à bas coût pour aider la personne malvoyante à mieux intéragir avec l’espace.
Mots clés
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Mohammed Amine AIT OUAHMED
15 octobre 2018, Avignon
Titre
« Optimisation dans l’auto-partage à un seul sens avec voitures électriques et relocalisations »
Jury
Mme Feng Chu, Professeur, IBISC, Université d’Evry, Rapporteur
Mme Marie-Jo Huguet, Professeur, LAAS, INSA de Toulouse, Rapporteur
M. Alain Lhostis, Chercheur HDR, IFSTTAR, LVMT, Paris, Examinateur
M. David Coudert, Directeur de Recherche, INRIA Sophia Antipolis, Examinateur
M. Thomas Devogele, Professeur, LI, Université de Tours, Examinateur
M. Didier JOSSELIN, Directeur de Recherche, UMR ESPACE 7300, CNRS, Directeur de thèse
M. Fen Zhou, Maître de conférence, LIA, Université d’Avignon, Co-Directeur de thèse
Mots clés
Auto-partage, Véhicules électriques, Relocalisation de voitures, Algorithme génétique, Programmation Linéaire en Nombres Entiers(PLNE), Génération de colonnes, Système d’Information Géographique (SIG)
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Léa WESTER
8 juin 2018, Aix-en-Provence
Titre
« Transports collectifs et initiative individuelle. Approche des transports collectifs artisanaux par l’auto-organisation et les systèmes multi-agents »
Jury
Jean-Philippe ANTONI, Professeur, Université de Bourgogne
Frédéric AUDARD, Maître de Conférences, Université d’Aix-Marseille
Lourdes DIAZ-OLVERA, Chargée de Recherche, Ministère de l’Écologie
Françoise DUREAU, Directrice de Recherche Honoraire, IRD
Jérôme LOMBARD, Directeur de Recherche, IRD
Sébastien OLIVEAU, Maître de Conférences HDR, Aix-Marseille Université
Léna SANDERS, Directrice de Recherche, CNRS
Mots clés
Modélisation multi-agents, transports collectifs artisanaux, auto-organisation, Ville, Lima — Pérou, Brazzaville Congo
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Hadrien FOUILLADE ORSINI
23 mai 2018, Nice
Titre
« La concentration du crime et les caractéristiques de l’aménagement de l’espace urbain à Marseille »
Jury
Laurent Chapelon, Professeur, Université de Montpellier 3
Mikhail Kanevski, Professeur, Université de Lausanne
Gilles Maignant, Chargé de Recherche, CNRS
Lena Sanders, Directrice de Recherche CNRS, Université Paris Diderot
Christine Voiron-Canicio, Professeure, Université Nice Sophia Antipolis
Mots clés
Géocriminologie, Analyse spatiale, Hotspots de crime, Syntaxe spatiale
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2017
Béatrice GISCLARD
7 décembre 2017, Avignon
Titre
« L’innovation sociale territorialisée : un levier de réappropriation du risque inondation par les habitants L’exemple des crues rapides dans les territoires ruraux du Gard et du Vaucluse (France) »
Jury
Johnny Douvinet, MCF, ESPACE, Université d’Avignon, co-encadrant
Alain Findeli, PR, PROJEKT, Université de Nîmes, co-directeur
Loïc Grasland, PR, ESPACE, Université d’Avignon, directeur
Guillaume Lacquement, PR, ARTDev, Université de Perpignan, rapporteur
Nathalie Pottier, MCF, CEMOTEV, Univ. de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, examinatrice
Alexandra Schleyer-Lindenmann, MCF, ESPACE, Univ. d’Aix-Marseille, examinatrice
Freddy Vinet, PR, GRED, Université de Montpellier 3, rapporteur
Karine Weiss, PR, CHROME, Université de Nîmes, co-directrice
supplémentaire de complexité.
Mots clés
Risque / crues rapides / innovation sociale / territoire / capacitation
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2017
Ingrid CANOVAS
12 décembre 2016, Avignon
Titre
« Modélisation de la montée vers un état critique de la situation de basses eaux sous forçages naturel et anthropique en région méditerranéenne »
Jury
François Laurent, Professeur, Université du Maine, Le Mans – UMR 6590 ESO, Rapporteur
Pierre Pech, Professeur, Université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne – UMR 8591 LGP, Rapporteur
Pierre-Gil Salvador, Professeur, Université de Lille – EA 4477 TVES, Rapporteur
Claude Cosandey, DR émérite, Laboratoire de Géo. Phys. P. Birot, CNRS, Examinatrice
Vincent Moron, Professeur, Université Aix-Marseille – CEREGE UM34 CNRS IRI, Examinateur
Lionel Georges, Directeur SMAGE des Gardons, Nîmes, Invité
Sophie Sauvagnargues, Professeur, École des Mines d’Alès – LGEI, Co-Directrice
Philippe Martin, Professeur, Université d’Avignon – UMR 7300 ESPACE, Co-Directreur
Il ressort des différentes analyses que le nombre très élevé d’incendies de forêts de la Kabylie maritime est étroitement lié à l’action anthropique. En effet, plusieurs relations très significatives entre les incendies et les éléments de l’espace ont été mises en évidence, à l’image des routes et des habitations, mais aussi entre ces derniers et les formations végétales. Les incendies ont une variabilité spatiale conditionnée par ces éléments spatiaux. Les activités d’élevage hors–sol sont très importantes dans cette zone, leur présence n’a pas d’effet significatif sur l’apparition des incendies, mais cette activité en libre pâture reste un vecteur important du feu, vu le nombre d’incendies enregistrés en zones de parcours. Le rôle des interfaces habitat/forêt est également moindre dans le déclenchement des incendies à la vue de l’absence de relation significative. Les grands incendies de la Kabylie maritime sont des évènements relativement isolés mais directement liés à des situations météorologiques extrêmes qui se combinent à une réserve d’eau du sol extrêmement faible.
Mots clés
incendies, risque, Kabylie, variabilité spatiale, facteurs humains, climat
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Yoann DOIGNON
12 décembre 2016, Aix-en-Provence
Titre
« Le vieillissement démographique en Méditerranée : convergences territoriales et spatiales »
Jury
Isabelle Blöss-Widmer, Maître de conférences, Aix-Marseille Université, Co-Directrice
Didier Breton, Professeur, Université de Strasbourg, Rapporteur
Youssef Courbage, Directeur de recherche, INED, Examinateur
Sébastien Oliveau, Professeur, Université Paris 7 Diderot, Co-Directeur
Denise Pumain, Professeur émérite, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Rapporteure
Mots clés
Géographie de la population, analyse spatiale, chaînes de Markov, Méditerranée, mesure, transition démographique, vieillissement de la population, démographie spatiale
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Sekedoua Jules Athanase KOUADIO
2 décembre 2016, Avignon
Titre « Les technologies smartphone comme outils d’aide à l’alerte face aux crues rapides en France : Expérimentations dans le Vaucluse et le Var » Jury Gilles Arnaud-Fassetta, Professeur, UMR PRODIG, Université Paris 7, Examinateur Johnny Douvinet, Maître de Conférences, UMR ESPACE, Université d’Avignon, Co-encadrant de thèse Jérôme Gensel, Professeur, UMR LIG, Université Grenoble Alpes, Examinateur Loïc Grasland, Professeur, UMR ESPACE, Université d’Avignon, Directeur de thèse Eric Leroi, Directeur, Risques & Développement, Gardanne, Invité Céline Lutoff, Maître de Conférences-HDR, UMR PACTE, Université Grenoble Alpes, Rapporteure Florence Sedes, Professeur, IRIT, Université Toulouse, Rapporteure Freddy Vinet, Professeur, UMR GRED, Univ. Montpellier III, ExaminateurCynthia RONDELLI
30 novembre 2016, Nice
Titre « Analyse et pratique d’une procédure participative : Mise en oeuvre d’une gestion durable des espaces verts : méthode et stratégie pour le gestionnaire : le cas de la ville d’Antibes Juan-les-Pins » Jury Lise Bourdeau-Lepage, Professeure, Université Lyon III, Rapporteur Françoise Gourmelon, Directrice de recherche, CNRS Brest, Examinateur Sylvie Lardon, Professeure, AgroParisTech, Clermond-Ferrand, Rapporteur Gilles Maignant, Chargé de Recherche, Université Nice Sophia Antipolis, Directeur de thèse Vincent Malherbe, Ingénieur Territorial, Antibes, Juan-les-Pins, Invité Christine Voiron, Professeure, Université Nice Sophia Antipolis, ExaminateurJoël QUERCI
25 novembre 2016, Aix-en-Provence
Titre « Du réseau aux systèmes de villes, un siècle d’urbanisation indienne » Jury Anne Bretagnolle, Professeure, Université Paris 1, Rapporteure Véronique Dupont, Directrice de recherche, IRD Sébastien Oliveau, Maître de conférences HDR, Université Aix-Marseille, Directeur de thèse Céline Rozenblat, Professeure, Université de Lausanne, Rapporteure Léna Sanders, Directrice de recherche, CNRSMaximin CHABROL
21 octobre 2016, Avignon
Titre « Energie, territoire et Path dependence : enjeux spaciaux et territoriaux d’une déclinaison régionale de la transition énergétique en Provenc-Alpes-Côte d’Azur » Jury Sylvie Daviet, Professeure, Université d’Aix-Marseille – TELEMME, Rapporteure Cyria Emelianoff, Professeure, Université du Mans – ESO, Examinatrice Loïc Grasland, Professeur, Université d’Avignon – ESPACE, Directeur de thèse Alain Nadaï, Directeur de recherche, CNRS -CIRED, Examinateur Eric Verdeil, Professeur, Sciences Po – IEP, Rapporteur Christine Voiron-Canicio, Professeure, Université de Nice – ESPACE, ExaminatriceHari Gobinda ROY
15 septembre 2016, Nice
Titre « Évolution de l’évolution de l’occupation du sol (1950-2025) et impacts sur l’érosion du sol dans un bassin versant méditerranéen » Jury Pierre Carrega, Examinateur Dennis Fox, Directeur de thèse Catherine Mering, Rapporteur Laurent Rieutort, Rapporteur Yves Baudouin, ExaminateurJohanna FUSCO
30 mars 2016, Nice
Titre « Analyse des dynamiques spatio-temporelles des systèmes de peuplement dans un contexte d’incertitude » Jury Arnaud Banos, Directeur de recherche CNRS, Géographie-Cités, Rapporteur Frank Braemer, Directeur de recherche CNRS, CEPAM, Co-directeur Bernard Geyer, Directeur de recherche CNRS, ArchéOrient, Rapporteur Graham Philip, Professeur, Durham University, Examinateur Léna Sanders, Directrice de recherche CNRS, Géographie-Cités, Examinatrice Christine Voiron-Canicio, Professeure, Université Nice-Sophia Antipolis, DirectriceHamid BELKAÏD
27 avril 2016, Nice
Titre
« Analyse spatiale et environnementale du risque d’incendie de forêt en Algérie
Cas de la Kabylie maritime »
Jury
Pierre Carrega, Professeur Emerite, Université de Nice, ESPACE, Directeur
Arezki Derridj, Professeur, Université Tizi Ouzou, Rapporteur
Michel Erpicum, Professeur, ESPACE, Université de Liège, Rapporteur
Dennis Fox, Professeur, Université de Nice, ESPACE, Examinateur
Il ressort des différentes analyses que le nombre très élevé d’incendies de forêts de la Kabylie maritime est étroitement lié à l’action anthropique. En effet, plusieurs relations très significatives entre les incendies et les éléments de l’espace ont été mises en évidence, à l’image des routes et des habitations, mais aussi entre ces derniers et les formations végétales. Les incendies ont une variabilité spatiale conditionnée par ces éléments spatiaux. Les activités d’élevage hors–sol sont très importantes dans cette zone, leur présence n’a pas d’effet significatif sur l’apparition des incendies, mais cette activité en libre pâture reste un vecteur important du feu, vu le nombre d’incendies enregistrés en zones de parcours. Le rôle des interfaces habitat/forêt est également moindre dans le déclenchement des incendies à la vue de l’absence de relation significative. Les grands incendies de la Kabylie maritime sont des évènements relativement isolés mais directement liés à des situations météorologiques extrêmes qui se combinent à une réserve d’eau du sol extrêmement faible.
Mots clés
incendies, risque, Kabylie, variabilité spatiale, facteurs humains, climat
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Marion BORDERON
2 février 2016, Nice
Titre
« Entre distance géographique et distance sociale : le risque de paludisme-infection en milieu urbain africain : L’exemple de l’agglomération de Dakar, Sénégal »
Jury
Jeanne-Marie Amat-Roze, Professeur Emerite, Université Paris-Est Créteil, Rapporteure
Daniel Bley, Directeur de Recherche Emerite, CNRS, Co-Directeur
Annabel Desgrées du Loû, Directeur de Recherche, IRD, Examinatrice
Sébastien Oliveau, Maître de conférences HDR, Aix-Marseille Université, Co-Directeur
Léna Sanders, Directrice de Recherche, CNRS, Examinatrice
Christiane Weber, Directrice de Recherche, CNRS, Rapporteure
Mots clés
Dakar, risque, paludisme-infection, distance spatiale, distance sociale, analyse exploratoire des données spatiales
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