HDR ESPACE

2022 | 2019 | 2018 | 2017

2019

2023

Sandra PEREZ

10 mars 2023, Université Côte d’Azur

Titre
« Pour une dose [géographique] réponse en santé environnementale »

Jury
Virginie Charles, Professeur de Géographie, Université de Saint-Étienne, Rapportrice
Céline Rozenblat, Professeur de Géographie, Université de Lausanne, Rapportrice
Francelyne Marano, Professeur émérite de Biologie cellulaire et de Toxicologie, Université de Paris, Rapportrice
Sébastien Gadal, Professeur de Géographie, Aix-Marseille, Examinateur
Philippe Weber, Professeur en Génie Informatique, Université de Lorraine, Examinateur
Pascal Staccini, Professeur de Santé Publique, Université Côte d’Azur, Garant

Résumé
Le domaine de la santé environnementale manque cruellement de théorisation. Cela s’explique par la relative jeunesse de ce secteur, par le fait que les études prennent du temps, et qu’elles sont complexes. De plus, ces études ne sont pas récurrentes, ni uniformes, les méthodologies employées varient grandement, de même que les populations cibles. Elles sont menées sur des espaces et des échelles géographiques différentes, apparaissent souvent comme contradictoires, et les caractéristiques intrinsèques des espaces sur lesquels elles se déploient sont rarement prises en compte. Dès lors, leur spatio-dépendance freine toute généralisation nécessaire à une théorisation. C’est la raison pour laquelle nous proposons ici une chaîne méthodologique fondée sur l’utilisation des réseaux bayésiens pour remonter aux causes des pathologies (étiologie) en santé environnementale. Le concept opérationnel d’eXpace est également présenté. Il est question de mettre l’espace géographique et sa diversité comme indicateur sanitaire via un triptyque causalités/potentiel/prévention. Les résultats pourront servir à de multiples perspectives de recherche, notamment à la métabolomique qui permettra non seulement de valider les eXpaces trouvés, d’introduire l’expérimentation dans les espaces géographiques, mais également d’affiner l’inclusion de patients dans ce type d’analyses.
Summary
The field of environmental health is severely under-theorized. This is explained by the fact that it is a relatively young sector, and that studies are time-consuming and complex. Moreover, these studies are neither recurrent nor uniform, the methodologies used vary greatly, as well as the target populations. They are conducted on different geographical spaces and scales, often appear to be contradictory, and the intrinsic characteristics of the spaces on which they are deployed are rarely taken into account. From then on, their spatial dependence puts a brake on any generalisation, which is necessary for theorising. This is the reason why we propose a methodological chain based on the use of Bayesian networks to get to the root causes of environmental health pathologies (aetiology). The operational concept of eXpace is also expounded. The idea is to take the geographical space and its diversity as health index via a causalities/potential/prevention triptych. The results can be used in numerous research perspectives, notably in metabolomics, making it possible not only to validate the eXpaces found and introduce the experimentation into geographical spaces, but also to fine-tune the inclusion of patients in this type of analysis.


Mots clés
Géographie de la Santé, Santé environnementale, exposome, espaces pathogènes, concept d’eXpace, IA, Réseaux bayésiens
Health geography, environmental health, exposome, pathogenic spaces, eXpace concept, AI, Bayesian networks

Consultable en ligne

https://hal.science/tel-04201635

 

2019

2022

Sylvie CHRISTOFLE

19 décembre 2022, Université Montpellier III

Titre
« Évènementiel congrès, villes et tourisme : ancrage territorial au prisme d’un immatériel mondialisé…
Un champ empirique et scientifique en construction
»

Jury
Salvador Anton Clavé, Professeur, Universitat Rovira i Virgili (Espagne)
Dominique Crozat, Professeur émérite, Université Montpellier III, Garant
Nathalie Fabry, Professeure, Université Gustave Eiffel
Maria Gravari-Barbas, Professeure, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Frédéric Leriche, Professeur, Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines
Jacques Spindler, Professeur émérite, Université Côte d’Azur
Nadine Tournois, Professeure émérite, Université Côte d’Azur

Résumé
Le tourisme de réunions et de congrès international, activité réseautique de haut niveau, se caractérise par un ancrage territorial d’essence métropolitaine, intrinsèquement lié à un immatériel mondialisé, fondements de stratégies et de politiques territoriales de nos jours démultipliées. Cette mobilité multiscalaire est complexe, générée par des désirs plurifactoriels de voyage, sociabilité, découverte, échange avec des pairs. Système interfacique ouvert, le tourisme de réunions et de congrès (convention tourism) met en interrelation territoires et mondes aux fonctionnements, structuration, habitus, objectifs différents :  mondes du Tourisme et mondes des communautés scientifiques, socio-professionnelles, de recherche et de loisirs. Ses logiques organisationnelles et spatiales sont alors questionnées en mobilisant et en discutant les concepts de tourisme, tourisme urbain/métropolitain, évènementiel touristique et mondialisation/glocalisation, métropolisation, attractivité, image et marketing territorial. Objet de recherche peu développé en France, voire atypique le tourisme de réunions et de congrès est ici, par des méthodes qualitatives et quantitatives, caractérisé, déterminé, cadré, défini, analysé et mesuré, à différentes échelles, du local au mondial. Le tourisme de réunions et de congrès se révèle , in fine,  à la fois indicateur, décrypteur, catalyseur, moteur et enjeu de développement touristique et métropolitain de sociétés et de territoires contemporains.


Mots clés
villes/métropoles, tourisme, tourisme de réunions et de congrès, M.I.C.E., système interfacique

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2019

2019

Samuel ROBERT

21 octobre 2019, Brest

Titre
« L’urbanisation du littoral : espaces, paysages et représentations
Des territoires à l’interface ville-mer »

Jury
Louis BRIGAND, Professeur de géographie, Université de Bretagne Occidentale, UMR LETG, parrain de la HDR
Philippe DEBOUDT, Professeur de géographie, Université de Lille, Laboratoire TVES, rapporteur
Adriana GHERSI, Professeure d’architecture du paysage, Université de Gênes, Dip.di Scienze per l’Architettura, rapporteure
Lydie GOELDNER-GIANELLA, Professeure de géographie, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR LGP, examinatrice
Catherine MEUR-FEREC, Professeure de géographie, Université de Bretagne Occidentale, UMR LETG, examinatrice
Christine VOIRON-CANICIO, Professeure de géographie, Université de Nice Sophia Antipolis, UMR ESPACE, rapporteure

Résumé
Les rivages des mers et des océans sont des lieux attractifs de l’espace géographique. Depuis plusieurs décennies, ils font l’objet d’une urbanisation remarquable qui renvoie à des enjeux d’ordre écologique, économique, social, politique et culturel. Désormais généralisé, ce phénomène interroge les valeurs des sociétés humaines et questionne les modalités d’aménagement et de gestion durable de l’espace et de l’environnement sur les côtes. Dans le contexte d’affirmation des variabilités climatiques et de l’érosion de la biodiversité, et alors que les préoccupations pour l’écologie, la justice sociale, la santé et le cadre de vie sont croissantes, l’étude des villes et de l’urbanisation sur le littoral se doit de figurer à l’agenda scientifique. Ce mémoire d’HDR expose la manière dont cette question peut être étudiée dans le champ de la géographie, en prenant comme cadre d’analyse l’espace, le paysage et les représentations sociales. Rendant compte d’une quinzaine d’années de recherche sur les rives de la Méditerranée, il en expose les fondements conceptuels et méthodologiques et les principaux résultats. Il propose également une perspective de poursuite des investigations recentrée sur l’interface ville-mer. Cette zone de contact et d’échanges entre les espaces urbanisés et la mer constitue un espace de fortes contraintes tout en étant le cadre de nombreuses opportunités pour les sociétés. Elle concentre une grande partie des défis liés au maintien de l’humanité sur les rivages. Elle nécessite le développement de connaissances sur son fonctionnement et les modalités de sa gestion durable.


Mots clés
littoral, urbanisation, paysage, espace, représentations sociales, interface ville-mer

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https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02350064v1

 

2018

2018

Johnny DOUVINET

23 novembre 2018, Avignon

Titre
« Alerter la population face aux crues rapides en France : compréhension et évaluation d’un processus en mutation »

Jury
ARNAUD-FASSETTA Gilles, Professeur des Universités, UMR PRODIG, Univ. Paris 7 Diderot (Rapporteur externe)
DELAHAYE Daniel, Professeur des Universités, UMR LETG CNRS, Univ. Caen Normandie (Examinateur)
JOSSELIN Didier, Directeur de Recherches, UMR ESPACE CNRS, Univ. Avignon (Rapporteur interne)
KERZAZI Karim, Chef du bureau Alerte / Sensibilisation / Education des publics (DGSCGC) (invité)
LLASAT-BOTIJA Maria Carmen, Professeur, Université de Barcelone, Espagne (Rapporteure externe)
REGHEZZA-ZITT Magali, Maître de Conférences HDR, UMR LGP, ENS (Examinatrice)
SERRA LLOBET Anna, Directrice de l’Institut des Sciences internationales, Univ. Berkeley, USA (invité)
VINET Freddy, Professeur des Universités, UMR IRD GRED, Univ. Montpellier III (Garant)

Résumé
Le volume inédit de cette HDR met en opposition la brièveté et la violence des crues rapides, face à la lenteur et la longueur du processus décisionnel pour activer une alerte à destination de la population. Les sirènes, outils traditionnels hérités d’une longue tradition régalienne, ne sont pas déployées dans les zones potentiellement sinistrées, et rares sont les cas où elles ont été réellement activées (4 fois en près de 60 ans…). D’autres outils plus modernes, comme les Réseaux Sociaux Numériques ou les applications smartphones, pourraient être utilisés pour associer une information au signal sonore, mais les choix sont plus complexes qu’il n’y paraît. Croire que les moyens d’alerte sont « apolitiques » relève en réalité du « mythe ». Les institutions les plébiscitent pour justifier des budgets conséquents, mais sans justifier de leur portée réelle auprès des publics visés. D’un autre côté, ce n’est pas parce que les outils existent qu’ils seront sollicités voire efficaces, et ce constat, observé au début des années 2000, se retrouve encore aujourd’hui, 20 ans plus tard. Une réflexion commune est désormais nécessaire. Il faudrait une plateforme unique, multi-aléas et multicanale, qui s’adapterait aux contextes et aux temporalités des dangers ou des menaces en cours. Il faudrait former et entraîner tous les acteurs impliqués, en particulier les populations, pour les sensibiliser à l’impensable. Mais surtout il faut réagir vite : la population méconnaît la diversité des canaux d’alerte, ce qui induit des hésitations et des confusions plus qu’une réelle réactivité. Ce constat est d’autant plus inquiétant que les habitants, en ne comprenant pas ce que l’on attend d’eux, ne peuvent pas adopter les mesures réflexes ou les comportements escomptés.

Mots clés
Alerte, crues rapides, analyse spatiale, France

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https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02502482

 

Giovanni FUSCO

5 février 2018, Nice

Titre
« Ville, complexité, incertitude. Enjeux de connaissance pour le géographe et l’urbaniste »

Jury
Dominique Badariotti, Professeur, Université Louis Pasteur Strasbourg, UMR Live, rapporteur
Arnaud Banos, Directeur de Recherche CNRS, UMR Géographie-cités, Paris, rapporteur
Valerio Cutini, Professeur, Università degli Studi di Pisa, DESTEC, examinateur
Ricardo González Villaescusa, Professeur, Université Nice Sophia Antipolis, UMR CEPAM, rapporteur
Didier Josselin, Directeur de Recherche CNRS, UMR ESPACE, Avignon, examinateur et président du jury
Andrea Tettamanzi, Professeur, Université Nice Sophia Antipolis, UMR I3S, examinateur
Christine Voiron-Canicio, Professeur, Université Nice Sophia Antipolis, UMR ESPACE, garante

Résumé
Avec grande clairvoyance, Jane Jacobs écrivait en 1961 que les villes posent des problèmes de complexité organisée. Plus de trente ans de recherche se sont désormais cumulés sur la ville complexe. Comment ont-ils contribué à transformer notre regard sur les espaces urbains ? Dans le contexte des plus récentes transformations urbaines, sous l’impulsion de la métropolisation, de la périurbanisation et des solutions de la smart city, quel est le réel apport de la vision des systèmes complexes dans l’appréhension de la ville et dans l’éclairage de l’intervention consciente sur son organisation ? Comment, aussi, guider la réflexion sur le devenir de la ville actuelle pour la préparer aux inconnues du futur ?
Dans l’étude de la ville en tant que système complexe, cet essai privilégie l’entrée de la complexité structurelle de son organisation spatiale, et notamment de ses formes, appréhendées à différentes échelles et sous différents registres. L’analyse spatiale renouvelle constamment ses approches de la forme urbaine et de l’étude des multiples relations entre la forme physique, tissulaire et configurationnelle, et les fonctionnements humains de la ville. En même temps, la connaissance que nous pouvons avoir de la ville complexe reste irréductiblement incertaine. Nous observons des morphologies et nous essayons d’inférer des principes d’organisation et des mécanismes, hautement complexes, sous-jacents. De surcroît, nous essayons d’identifier dans les morphologies actuelles les fragilités et les potentiels d’adaptation et de résilience face aux changements sociotechniques du futur. Des nouvelles dimensions se révèlent alors essentielles : celle du projet et celle de la culture urbaine, deux mécanismes permettant la coordination des acteurs dans l’auto-organisation de la ville. Faire converger autant de regards sur la ville est un défi scientifique. Un agenda de recherche interdisciplinaire devient ainsi nécessaire, faisant dialoguer la géographie urbaine, théorique et quantitative, avec l’aménagement et l’urbanisme, avec la géographie culturelle et l’histoire urbaine, mais également avec l’intelligence artificielle, ses approches de la complexité et ses formalisations de la connaissance incertaine.

Mots clés
ville, complexité, incertitude, forme urbaine, géoprospective urbaine, intelligence artificielle, résilience, antifragilité, connaissance

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https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01968002v1

 

2017

2017

Julien ANDRIEU

30 novembre 2017, Paris (13)

Titre
« Contribution méthodologique à l’analyse spatiale de la végétation terrestre. De la biogéographie quantitative vers une géographie appliquée à la lutte contre l’érosion de la biodiversité végétale »

Jury
Aziz Ballouche, Professeur, Université d’Angers, rapporteur
Vincent Dubreuil, Professeur, Université de Rennes 2, rapporteur
Céline Broggio, Professeur, Université de Paris 13, rapporteur
Marianne Cohen, Professeur, Université de Paris IV, Président du jury
Didier Josselin, Directeur de recherches, CNRS, UMR ESPACE, examinateur
Frédéric Alexandre, Professeur, Université de Paris 13, garant

Résumé
L’HDR décline trois points : premièrement, le questionnement de certains concepts, l’épistémologie et les méthodes de la biogéographie pour justifier le choix d’une approche quantitative et appliquée de la biogéographie comprise comme une science de la relation nature-société.
Deuxièmement, le volume présente les particularités des recherches effectuées : sur terrain avec observations et enquêtes, d’une part, et l’analyse spatiale, la mise en système et la modélisation d’autre part. Ces recherches sont présentées non par terrains ou dans un ordre chronologique. Le volume d’HDR est construit dans une logique de « manuel » d’analyse spatial décrivant une à une l’ensemble d’analyses spatiales mises en places, améliorées ou adaptées depuis la thèse (2008). Ces méthodes sont présentées, discutées et, surtout, articulées entre elles. L’ensemble des méthodes d’analyse spatiale présentées est divisé en deux parties, l’analyse spatiale stricto sensu dans un premier temps et l’analyse spatiale des changements dans un deuxième temps. Cette analyse des changements permet d’interroger la question des facteurs de changements, en particulier la question souvent centrale en Afrique de l’Ouest d’une distinction des changements dus au climat et ceux dus à la société. Troisièmement, il inscrit la démarche scientifique dans une finalité appliquée à la lutte contre l’érosion de la biodiversité végétale et plus largement la gestion environnementale.
Il s’agit ici de définir les enjeux environnementaux dans leur dimension spatiale et territoriale et de présenter l’adéquation des méthodes d’analyse spatiale de la végétation terrestre à la recherche appliquée à ces questions.

Mots clés
Biogéographie, Télédétection, analyse spatiale, biodiversité, paysages, mangroves

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https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02500883

 

Samuel CARPENTIER-POSTEL

12 juillet 2017, Avignon

Titre
« Pour une approche comportementale de l’espace géographique
Applications et perspectives dans l’étude des mobilités quotidiennes et résidentielles en milieu urbain »

Jury
Laurent CHAPELON, Professeur d’aménagement, rapporteur, Université Montpellier 3, UMR GRED
Christophe ENAUX, Professeur de géographie, examinateur, Université de Strasbourg, UMR LIVE
Marie-Line FÉLONNEAU, MCF-HDR de psychologie, examinatrice, Université de Bordeaux, Laboratoire de Psychologie
Didier JOSSELIN, Directeur de Recherche en géographie, garant, CNRS, UMR ESPACE, Avignon
Sophie DE RUFFRAY, Professeur de géographie, rapporteur, Université de Rouen, UMR IDEES
Frank WITLOX, Professeur de géographie, rapporteur, Université de Gand, SEG research unit

Résumé
La période récente est marquée par la prise de conscience de l’épuisement progressif de nombreuses ressources naturelles et de l’irréversibilité de l’impact de certaines activités humaines sur l’environnement. Ce regard nouveau porté sur les relations homme-milieu suscite, depuis quelques années, un regain d’intérêt pour l’étude du comportement humain désormais envisagé comme une ressource à mobiliser pour limiter les externalités négatives de ces activités anthropiques. Ce mémoire d’HDR traite plus spécifiquement des comportements de mobilité dans l’espaceur bain qui soulèvent de nombreux enjeux environnementaux et socioéconomiques. La question de recherche principale consiste à analyser comment les comportements de mobilité quotidienne et résidentielle des individus structurent l’espace urbain et sont structurés par celui-ci. La démarche mobilisée, théorique et empirique, s’appuie sur une dialectique entre les concepts de pratiques (notamment les choix de lieux d’activité et le choix modal) et de représentations (à travers les préférences résidentielles ou encore les représentations sociales des modes de transport) pour prendre en compte la complexité des choix et des comportements. Ces comportements sont modélisés en intégrant les caractéristiques des structures spatiales intra-urbaines, permettant ainsi de donner une interprétation géographique à ces pratiques et représentations au regard de gradients de densité, de la composition sociodémographique des quartiers ou encore de l’accessibilité spatio-temporelle aux aménités urbaines. Les résultats empiriques permettent d’identifier certains leviers, en termes d’aménagement ou de communication, susceptibles de promouvoir une ville et une mobilité plus durables,tant du point de vue environnemental que social.

Mots clés
Mobilité quotidienne, Mobilité résidentielle, Espace urbain, Comportement, Espace d’activités, Choix modal, Représentation sociale, Attitude, Modèle

Consultable en ligne
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01659674v1