[2025-2023] Alert-Know / « Co-construire l’alerte de demain, avec et pour les citoyens »

Porteur du projet :
Johnny Douvinet

Alert-Know [2023-2025]

ContratFondations, associations, mécénat
Co-contractantFondation MAIF

Contrats de recherche financés

Alert-KNOW – Co-construire l’alerte de demain, avec et pour les citoyens

Programme de recherche porté par Johnny Douvinet (Professeur, Avignon Université, UMR 7300 ESPACE)

Objectifs du projet


Ce projet a pour objectif de travailler AVEC différents groupes de citoyens, pour les écouter et les observer en situations d’alerte, POUR ensuite co-construire les stratégies de médiation à mettre en œuvre pour définir la culture de l’alerte de demain. C’est un projet centré sur les citoyens, que nous souhaitons aider dans leur mise en sécurité et celle de leur entourage.

Éléments de contexte

Ce projet s’inscrit dans la continuité de projets de recherche (IHEMI, 2019-2020 ; ANR Flash Cap-4-Multi-Can’Alert, 2020-2021 ; conventions DNUM 2022-2023), qui ont apporté les briques nécessaires pour que l’on puisse désormais envisager, AVEC et POUR les citoyens, l’alerte de demain. L’alerte doit générer une continuité entre la prévention (information transmise en dehors de la crise, en période d’accalmie) et l’action (mesure réflexe de sauvegarde). En cas de danger (relevant de la sécurité civile) ou de menace (sécurité publique), les citoyens vont recevoir un signal (sonore, lumineux, textuel) face à un événement pouvant porter atteinte à l’intégrité de leurs biens et de leurs vies. Par réciprocité, ils doivent appliquer les consignes de manière appropriée (DGSCGC, 2013). Mais pour cela, il faut que le danger ou la menace ait été reconnu par celui « qui pousse ce cri » et que le « cri soit entendu pour que les conséquences en soient tirées par ceux qui sont censés agir” (Valleron et al., 1994). Or, les études portant sur l’impact de l’alerte et de l’information préventive montrent que les objectifs ne sont pas atteints en France : seulement 9% des français déclarent savoir comment agir si un incident industriel se produisait près de chez eux (Cap’Com, 2021), 38% se sentent bien préparés face à un risque (Assurance Prévention, 2001), 68% se considèrent mal ou très peu informés, 81% des français n’ont jamais entendu les alertes émises par sirènes (Croix-Rouge, 2016), pour ne citer que quelques chiffres.

Enjeux sociétaux

Pour inscrire l’alerte dans le corps et dans le quotidien des citoyens, il faut questionner la façon dont cette alerte est transmise à travers les générations, en évitant de se limiter à des approches « imposées par le haut » (approche top-down) ou de faire des tests sans en expliquer les fondamentaux. C’est justement le but de ce projet : co-construire l’alerte de demain, avec les citoyens, et mettre en présence des milieux qui veulent œuvrer pour le bien de tous car une alerte efficace a pour but final de sauver un maximum de vies. Souhaiter que les citoyens prennent part à l’alerte est actuellement un vœu pieu car les termes du « contrat » vis-à-vis de l’alerte ne sont guère explicites. La plupart des individus ignorent qu’ils doivent être acteur de leur propre mise en sécurité (comme le demande la Loi de Modernisation de la Sécurité Civile, 2004), considérant que l’État y pourvoira largement, comme il l’a toujours fait jusqu’à présent. Il est aussi illusoire d’espérer impliquer le public s’il ne perçoit ni l’intérêt de l’alerte, ni l’urgence de la situation à son échelle. Les décideurs doivent, de leur côté, prendre conscience de l’efficacité de l’alerte dans un contexte où les dangers ou menaces deviennent incertains et parfois imprévus. Preuve en est : depuis juin 2022, les préfets ont la possibilité d’alerter les individus sur leurs téléphones portables (via la diffusion cellulaire), ce qui constitue une révolution eu égard aux sirènes préexistantes (Douvinet et al., 2022). Or, si de nombreux dangers se sont manifestés en France durant l’été 2022 (feux de forêts, crues éclairs, épisodes caniculaires, accidents industriels), la plupart ont été des occasions manquées : seuls 3 événements (le feu survenu près de Landiras le 18 juillet 2022, le passage du cyclone Freddy le 18 février 2023 et l’éruption de niveau 1 du Piton de la Fournaise le 21 avril 2023) ont fait l’objet d’une diffusion d’alertes sur les téléphones portables, alors que de nombreux dangers se sont produits (les incendies survenus à Jarrie ou à Rouen par exemple), tout comme divers menaces…

Quelques références bibliographiques

Assurance Prévention (2001). https://www.assurance-prevention.fr/risques-naturels

Cap’Com (2021), Messagerie, applis, alertes.., article en ligne, publié le 9 juin 2022 à 07:00, Dernière mise à jour le 9 juin 2022 à 16:30, Par Reynald Tuillet
https://www.cap-com.org/actualit%C3%A9s/messageries-applis-alertes-un-panel-doutils-push-pour-les-petites-collectivites

Direction Générale de la Sécurité Civile et Gestion de Crises (DGSCGC), (2013). Guide Orsec. Alerte et information des populations, Ministère de l’Intérieur. vol. 6.4, 91 p.

Douvinet J., Cavalière C., Bopp E., Weiss K., Emsellem K., Gisclard B., Martin G., Coulon M. (2022). Évaluer la perception de notifications d’alerte scénarisées dans différents contextes en France : enjeux et perspectives, Cybergeo: European Journal of Geography [En ligne], Espace, Société, Territoire, document 1029, mis en ligne le 12 août 2022, https://doi.org/10.4000/cybergeo.39454

Valleron A.-J., Chauvin P., Flahault A., Vibert J.-F. (1994). Les systèmes d’alerte: passé, présent, futur, Transfusion Clinique et Biologique, Volume 1, Issue 6, 443-454, ISSN 1246-7820, https://doi.org/10.1016/S1246-7820(06)80029-7

Wood M., Bean H., Liu B., Boyd M. (2015). Comprehensive testing of imminent threat public messages for mobile devices: Updated findings. National Consortium for the Study of Terrorism and Responses 890 to Terrorism, https://www.dhs.gov/sites/default/files/publications/WEA%20-%20Comprehensive%20Testing%20of%20Imminent%20Threat%20Public%20Messages%20for%20Mobile%20Devices%20Updated%20Findings.pdf

 

Productions


Équipe scientifique

Porteur du projet


Johnny DOUVINET

Participants UMR ESPACE


Johnny DOUVINET
Karine EMSELLEM
Noé CARLES
Pierre FOULQUIER
Nathalie DUBUS
Anthony DALLE

Partenaires extérieurs


UMR CHROME – Université de Nîmes

Karine WEISS
Béatrice GISCLARD

UMR LGP, Meudon

Delphine GRANCHER

Programme FR-Alert (DNUM)

Romain MOUTARD

UMR LAGAM – Montpellier

Matthieu PEROCHE

UME TVES, Lille

Esteban BOPP

[2022] DNUM / « Mise en œuvre d’un protocole de recherche expérimental pour évaluer la réceptabilité et la compréhension des messages d’alerte qui seront diffusés par la plateforme FR-Alert en France en 2022 »

Porteur du projet :
Johnny Douvinet

DNUM [2022]

ContratAutres financements publics hors appels à projets
Co-contractantFinancement de la Direction du Numérique (DNUM) rattaché au Ministère de l’Intérieur

Contrats de recherche financés

Mise en œuvre d’un protocole de recherche expérimental pour évaluer la réceptabilité et la compréhension des messages d’alerte qui seront diffusés par la plateforme FR-Alert en France en 2022

Programme de recherche porté par Johnny Douvinet (Professeur, Avignon Université, UMR 7300 ESPACE)

Objectifs du projet


Ce projet visait quatre objectifs :

  • imaginer et proposer les contenus des notifications qui seront testées durant les exercices en 2022 avec la plateforme FR-Alert ;
  • développer un protocole de recherche expérimentale pour collecter le ressenti du public testé lors des test bout en bout ;
  • mettre en œuvre le protocole d’évaluation
  • analyser les réponses collectées via un questionnaire en ligne : proposer des recommandations pour le futur de la plateforme FR-Alert.

Au final, ce projet a permis : 1) de collecter les avis de 6 373 personnes suite à 12 tests et exercices organisés entre le 17 mai (exercice DOMINO) et le 9 novembre 2022 ; 2) de confirmer que les publics ont envie et besoin de recevoir ce type de notifications (même si certains ont été stressés…) ; 3) d’ajuster certains éléments, sur le contenu (la place des informations géographiques) et sur la forme de ces notifications.

Productions


  • Publications

Douvinet J., Vivier B., Grangeat A., Bopp E. État des lieux des systèmes d’alerte nationaux basés sur la localisation des individus en temps réel, La revue des acteurs de la prévention des risques, L’alerte à la population /// Risques infos, Mai 2022, hors série #1, Institut des risques Majeurs, p. 4-6
http://www.irma-grenoble.com/PDF/risques_infos/HS1/risques-infos-HS1.pdf

Bopp E., Douvinet J., Coulon M. Quel potentiel d’alertabilité par CB ou par LB-SMS en France ? Premiers résultats et perspectives, La revue des acteurs de la prévention des risques, L’alerte à la population /// Risques infos, Mai 2022, hors série #1, Institut des risques Majeurs, p. 7-9
http://www.irma-grenoble.com/PDF/risques_infos/HS1/risques-infos-HS1.pdf

Douvinet J., Cavalière C., Emsellen K., Gisclard B., Weiss K.Martin G. Adapter le message d’alerte au contexte : une nécessité, mais comment faire ? La revue des acteurs de la prévention des risques, L’alerte à la population /// Risques infos, Mai 2022, hors série #1, Institut des risques Majeurs, p. 13-17
http://www.irma-grenoble.com/PDF/risques_infos/HS1/risques-infos-HS1.pdf

Douvinet J., Foulquier P., Moutard R. Premiers retours sur FR-Alert : quelle perception des notifications par la population ? Janvier 2023, Actualités, Institut des risques Majeurs,
https://www.irma-grenoble.com/01actualite/01articles_afficher.php?id_actualite=763

  • Story map (intégration d’une storumap directement sur le site officiel de la plateforme FR-Alert)

https://www.fr-alert.gouv.fr/actualites/campagne-de-test-du-dispositif-fr-alert
https://storymaps.arcgis.com/stories/1aa7849e09094cdf9b8936e0faecd52c

Équipe scientifique

Porteur du projet


Johnny DOUVINET

Participants UMR ESPACE


Esteban BOPP
Pierre FOULQUIER
Noé CARLES
Karine EMSELLEM
Allison CÉSAR (Stage Master 2)
Yasmine DRIHEM (Stage DUT Statistiques)
Chaimae MOUH (Stage DUT Statistiques)

Partenaires extérieurs


CHROME (Nîmes)
Gilles Martin
Karine Weiss .

PROJEKT (Nîmes)
Béatrice Gisclard

Ris’Crises
Thomas Candela
Hoilid Lamsallak

LAGAM, Montpellier III
Matthieu Péroche

[2021-2020] ANR Cap-4-Multi-Can-Alert / « Capitaliser les connaissances acquises sur les Capacités d’action (autorités vs. individus) et le Protocole d’Alerte Commun (CAP) pour accompagner un changement de Cap et proposer une Alerte multicanale en France »

Porteur du projet :
Johnny Douvinet

ANR Cap-4-Multi-Can-Alert [2020-2021]

ContratANR Flash « Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 »
Co-contractantANR, SGDSN

Contrats de recherche financés

Cap-4-Multi-Can-Alert – Capitaliser les connaissances acquises sur les Capacités d’action (autorités vs. individus) et le Protocole d’Alerte Commun (CAP) pour accompagner un changement de Cap et proposer une Alerte multicanale en France

Programme de recherche porté par Johnny Douvinet (Professeur, Avignon Université, UMR 7300 ESPACE)

Objectifs du projet


Cap4 Multi-Can’Alert était un projet de développement expérimental s’inscrivant dans le cadre des JO 2024.

Il avait pour but de développer une solution d’alerte multicanale innovante combinant différents canaux de diffusion, adaptés aux contextes réglementaire et technologique se profilant en France, tout en intégrant les besoins des utilisateurs finaux et les réactions à attendre des populations. Pour cela, le consortium créé était inédit : il était composé par 2 industriels (ATRISC & GEDICOM-FAC24) et par 2 laboratoires de recherche publics (ESPACE Univ. Avignon & CHROME Univ. Nîmes). La preuve conceptuelle et les modalités de travail (2 à 3 réunions réunissant le consortium par mois, et des échanges avec les administrations centrales – les services de la DGSCGC – et les parties prenantes des sites ayant accueilli les expérimentations – Avignon Université, Zone Industrielle du Havre, Port Jérôme et Cannes) ont permis de tester divers outils d’alerte et de recueillir les avis des usagers, tout en écoutant les besoins d’acteurs publics et privés.

La plateforme qui a servi de support à ce projet est une version exploratoire différente de celle officiellement utilisée en Belgique (BE-Alert). De nouvelles briques technologiques ont été développées (une solution pair à- pair pour assurer l’acheminement de l’alerte en cas de coupure des réseaux de télécommunication, et une carte de l’état de l’alertabilité en France en 2020, sur les réseaux 2G/3G/4G ou la 4G uniquement). Le cadre opérationnel ou la liste des fonctionnalités idéales pour une plateforme multicanale ont aussi été envisagés, montrant la nécessité de convertir l’outil en un véritable outil d’aide à la décision, et plusieurs solutions ont été discutées durant les deux années du projet. La scénarisation et la réalisation des expérimentations en conditions réelles avec divers publics ont été délicates à cause du contexte lié à la COVID-19, mais plus de 200 participants ont tout de même « joué » sur les 4 sites, et des traits communs ont été mis en évidence (notamment la nécessité d’associer un son, un message – au contenu différent selon l’événement en jeu – et des éléments de localisation). Pour autant, il convient d’adapter le message au contexte (social, spatial) et il n’y a donc pas de message type idéal (ce qui remet en cause le pré-formatage de messages). Conformément à la réglementation, ces mises en situation doivent respecter plusieurs raisons éthiques, déontologiques et juridiques, qui ont été appliqués sur les 4 sites, et qui pourront servir de fondation à des projets futurs. La pluralité des sites d’expérimentations a par ailleurs permis de valider la solution dans des configurations proches de celles des JOP (avec plusieurs sites privés et divers sites publics ouverts), avec des populations multiculturelles, et de garantir l’industrialisation du produit, qui vient répondre à la pluralité des usages et des besoins attendus pour les JO 2024, voire même au-delà.

Ce projet était finalement très ambitieux, au regard de plusieurs verrous techniques (comment harmoniser la diffusion des messages dans le Protocole d’Alerte Commun, quels que soient les capacités réseaux d’ondes exploitées, les sites, les événements ou les supports), scientifiques (comment accroître les capacités d’action individuelles et escompter une prise de décision rapide, et comment impliquer le public dans des situations d’urgence simulées réelles?) et opérationnels (comment réduire le délai nécessaire à l’activation de l’alerte et garantir l’acheminement de l’alerte depuis une plateforme numérique, y compris en mode dégradé ?). Les résultats obtenus sont très satisfaisants pour le consortium, malgré les aléas connus pendant deux ans, et les retombées pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 restent plus que jamais d’actualité : il faut : faire de l’alerte l’un des piliers de la sécurité de cet événement planétaire ; contribuer à sauver des vies, en rendant le citoyen acteur de sa propre sécurité, et en donnant la responsabilité de l’alerte à un très grand nombre d’acteurs ; mettre en avant les savoirs français dans le domaine de l’alerte multicanale.

Productions


  • Publications

Douvinet J., Cavalière C., Bopp E., Weiss K., Emsellen K., Gisclard B., Martin G. et Coulon M., « Évaluer la perception de notifications d’alerte scénarisées dans différents contextes en France : enjeux et perspectives », Cybergeo: European Journal of Geography [En ligne], Espace, Société, Territoire, document 1029, mis en ligne le 12 août 2022. URL : http://journals.openedition.org/cybergeo/39454 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cybergeo.39454

Douvinet J., Vivier B., Grangeat A. et Bopp E. « État des lieux des systèmes d’alerte nationaux basés sur la localisation des individus en temps réel », L’alerte à la population /// RISQUES INFOS, La Revue des acteurs de la prévention des risques, Hors série #1, mai 2022, p. 4-6 [PDF en ligne]

Bopp E., Douvinet J. et Coulon M. « Quel potentiel d’alertabilité par CB ou par LB-SMS en France ? Premiers résultats et perspectives », L’alerte à la population /// RISQUES INFOS, La Revue des acteurs de la prévention des risques, Hors série #1, mai 2022, p. 7-9 [PDF en ligne]

Douvinet J., Cavaliere C., Emsellem K., Gisclard B., Weiss K. et Martin G. « Adapter le message d’alerte au contexte : une nécessité, mais comment faire ? », L’alerte à la population /// RISQUES INFOS, La Revue des acteurs de la prévention des risques, Hors série #1, mai 2022, p. 13-17 [PDF en ligne]

Bopp E., Évaluation et spatialisation du potentiel offert par les moyens d’alerte centrés sur la localisation des individus : Expérimentations à différentes échelles en France. Thèse de Géographie. Université d’Avignon, 2021. Français. ⟨NNT : 2021AVIG1211⟩. ⟨tel-03637612v2⟩

Bopp E., Douvinet J. 2020, « Spatial performance of location-based alerts in France », International Journal of Disaster Risk Reduction, Volume 50, November 2020, 101909, DOI : https://doi.org/10.1016/j.ijdrr.2020.101909, https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2212420920314114

  • Vidéo présentant le projet

Équipe scientifique

Porteur du projet


Johnny DOUVINET

Participants UMR ESPACE


Esteban BOPP
Camille CAVALIERE
Aurélien DOUSSERON
Johnny DOUVINET
Margaux DUMONTEIL
Karine EMSELLEM

Partenaires extérieurs


Thomas Belkowiche, Amélie Grangeat
(F24)

Ludovic Pinganault, Gilles Martin, Renaud Vidal
(ATRISC)

Karine Weiss, Béatrice Gisclard, Laura Roussel, Théo Jezierski
(CHROME)

 

 

[2020-2019] Cap’Alert / « Cap’Alert – Quel concept pour rendre l’alerte aux populations la plus adaptée en France à l’horizon 2021 ? »

Porteur du projet :
Johnny Douvinet

Cap’Alert [2019-2020]

ContratAppels à projets IHEMI
Co-contractantMinistère de l’intérieur / CHEMI

Contrats de recherche financés

Cap’Alert – Quel concept pour rendre l’alerte aux populations la plus adaptée en France à l’horizon 2021 ?

Programme de recherche porté par Johnny Douvinet (Professeur, Avignon Université, UMR 7300 ESPACE)

Objectifs du projet


Cette étude a permis de faire un état des lieux des « bonnes » pratiques dans les systèmes d’alerte qui existent en dehors de la France (Australie, Belgique, Indonésie, USA), d’identifier les besoins et les évolutions à moyen terme que devrait opérer le système français, en vue notamment de la tenue de grands événements d’ampleur internationale (Coupe du monde de Rugby en 2023, Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024), et de formuler une dizaine de recommandations. L’idée est à la fois de tenir compte des évolutions des métiers de la sécurité et des organisations et des besoins des publics cibles, d’autant plus dans une période de transition sociale, écologique, technologique, et qui ne doit pas se traduire par une « double » peine pour des populations déjà fragilisées (ex : populations âgées, zones blanches). L’annonce faite le 24 septembre 2020 par le Ministre de l’Intérieur (solution hydribe CBC/SMS géocalisés) était l’une des pistes discutées, tout comme la nécessité de créer un service d’alerte unique, indépendant, et doté d’une plateforme multicanale et interopérable…

Productions


Équipe scientifique

Porteur du projet


Johnny DOUVINET

Participants UMR ESPACE


Johnny DOUVINET
Esteban BOPP

Partenaires extérieurs


Gilles Martin, Renaud Vidal
(ATRISC)

Karine Weiss, Béatrice Gisclard
(CHROME)

Jean-Claude Condemine (DGSCGC, comité de suivi, Préfet honoraire)