[2023-2022] TOODS / « Relation entre Teneur en carbone Organique et Occupation du Sol : application aux sols de la Métropole Aix-Marseille Provence »

Porteur du projet :
Sébastien Gadal

TOODS [2022-2023]

ContratAutres financements publics sur appels à projets
Co-contractantAix-Marseille Université
Fédération de recherche ECCOREV

Contrats de recherche financés

TOODS / Relation entre Teneur en carbone Organique et Occupation du Sol : application aux sols de la Métropole Aix-Marseille Provence

Programme de recherche porté par Sébastien Gadal (Aix-Marseille Université, UMR 7300 ESPACE)

Objectifs du projet


Les sols constituent le plus grand réservoir terrestre de carbone organique. Ils renferment environ deux fois plus de carbone que l’atmosphère, et constituent ainsi un compartiment majeur du cycle du carbone global. Toute variation, positive ou négative, des stocks de carbone organique du sol peut représenter un puits ou une source de CO2 atmosphérique. Ces stocks peuvent être fortement modifiés par des changements de pratiques ou d’usages. Ils sont également très dépendants du climat. Les changements d’usage des sols au sein du secteur agricole (par exemple retournement de prairies) et entre usages agricoles et non agricoles (afforestation, déforestation, urbanisation) ont un impact sur les stocks de carbone contenus dans les sols et la biomasse aérienne. L’urbanisation qui s’étend au détriment des terres généralement agricoles ou des zones naturelles contribue à alourdir le bilan net en émissions de gaz à effet de serre (GES). Par conséquent, il est important d’évaluer l’effet de l’occupation de sol et le changement de la couverture terrestre sur le stock de carbone organique du sol.

L’évaluation des capacités actuelles des sols de la métropole Aix-Marseille Provence (MAMP) à stocker le carbone devient un vecteur de mobilisation des acteurs techniques et politiques ; l’amélioration des capacités à stocker le carbone -et la préservation des sols qui y sont associés- est maintenant un enjeu métropolitain au même titre que la protection de la biodiversité ou le développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

Or, le sujet est trop peu documenté localement : l’analyse réalisée sur ce sujet dans le cadre du Plan Climat de la Métropole a montré les limites importantes des outils existants tant sur la définition de l’occupation des sols [Corine Land Cover (CLC) avec les images des séries Landsat 5 TM, Landsat 8 OLI, OCS Région 2014 avec les images satellites SPOT 5), que sur la teneur en carbone  organique des sols en fonction de leur occupation (sols cultivés, sols forestiers, sols de garrigues, sols des espaces complexes ou des espaces dit « artificialisés »)]. Il en est de même sur le croisement possible avec les données répertoriées en pédologie, définies à trop petite échelle pour être exploitées à grande échelle (parcellaire ou infra-parcellaire) (Référentiel Régional Pédologique au 1 :250000).

Productions


  • Publications

Oukhattar M., Gadal S., Keller C., Otobo S., Menni W., “Relationship between Organic Carbon Content and Land Use: application to the soils of the Beni-Mellal region in Morocco and the Aix-Marseille Provence Metropolis in France”, 22nd World Congress of Soil Sciences, Glasgow, Aug. 2022

Site internet présentant le projet


http://www.eccorev.fr/

Équipe scientifique

Porteur du projet


Sébastien GADAL

Participants UMR ESPACE


Sébastien GADAL (porteur)
Mounir OUKHATTAR
Moisei ZAKHAROV

Partenaires extérieurs


UM 34 CEREGE

[2021-2018] INVEST / « INVEStissement public local et Systèmes Territoriaux : développement durable, collectivités locales et soutenabilité financière »

Porteur du projet :
Ludovic Halbert

INVEST [2018-2023]

ContratContrat national
Co-contractantANR

Contrats de recherche financés

INVEST : INVEStissement public local et Systèmes Territoriaux : développement durable, collectivités locales et soutenabilité financière

Programme de recherche porté par Ludovic Halbert (Chargé de recherche CNRS, LATTS)

Objectifs du projet


InveST analyse la mise en œuvre de l’injonction au développement durable dans l’action publique territoriale dans un contexte de renforcement de la rigueur financière. Deux hypothèses seront examinées. La première énonce que les rationalités, instruments et pratiques associés à la rigueur financière pèsent sur la sélection des priorités et le contenu de l’action publique territoriale en matière de durabilité ; et la seconde que l’action publique territoriale sous contrainte financière contribue à l’accentuation des disparités socio-spatiales entre et au sein des territoires. Le projet testera ces hypothèses dans la perspective de dépasser le verrou scientifique constitué par l’insuffisante prise en compte par la littérature des contraintes et opportunités politico-économiques dans lesquelles s’inscrivent les politiques de durabilité des systèmes territoriaux. Les travaux en sciences sociales portant sur le rôle des collectivités locales dans les politiques de durabilité et ceux envisageant les conséquences de la rigueur financière sur l’action publique territoriale restent en effet largement cloisonnés, empêchant d’analyser les articulations entre durabilité et rigueur financière. Pour lever ce verrou, nous porterons l’attention sur les pratiques financières et les relations de pouvoir traversant les processus de mise en durabilité. Cela nous permettra de qualifier le rôle de la rigueur dans la transformation des agendas politiques, des objectifs et des conditions de production de l’action publique de la durabilité. L’une des originalités du projet consistera à prendre en compte la diversité des configurations territoriales et des spécificités des différents domaines d’action publique étudiés.

Productions


Équipe scientifique

Porteur du projet


Ludovic HALBERT

Participants UMR ESPACE


Guilhem BOULAY

Partenaires extérieurs


Univ. Marne-la-Vallée / Univ. Créteil, Ecole des Mines/ISIGE, Avignon Université, Univ. Perpignan, AMU, CNRS
UMR LATTS, EA Lab’urbanisme, UMR ESPACE, UMR TELEMME, UR CDED