Eleni ASSAF-MEDAWAR / « Les potentialités des interfaces « bâti/non bâti » dans une approche de résilience territoriale et environnementale : recherche appliquée aux Zones d’Activités Économiques (ZAE) de la rive droite du Var (Alpes-Maritimes) »

01 octobre 2019 par Super Administrateur [TheChamp-Sharing]
Eleni ASSAF-MEDAWAR / « Les potentialités des interfaces « bâti/non bâti » dans une approche de résilience territoriale et environnementale : recherche appliquée aux Zones d’Activités Économiques (ZAE) de la rive droite du Var (Alpes-Maritimes) »

 

Eleni ASSAF-MEDAWAR
Doctorante
Début de thèse :
Octobre 2019

 

Terrains d’études :
Territoires (Zones d’activités économiques) de la rive droite du Var

Partenaires :

Thèses en cours

Les potentialités des interfaces « bâti/non bâti » dans une approche de résilience territoriale et environnementale : recherche appliquée aux Zones d’Activités Économiques (ZAE) de la rive droite du Var (Alpes-Maritimes)

Sous la direction de :
Christine Voiron-Canicio (Professeur, Université Côte d'Azur, UMR 7300 ESPACE)

La problématique de la thèse s’inscrit dans une recherche de la résilience générale d’un territoire périurbain où les zones d’activités économiques occupent une place prédominante. Celles-ci présentent le paradoxe d’être à la fois dynamiques et vieillissantes. Le foncier y est de plus en plus rare et contraint, et la qualité paysagère, délaissée. Le parti de cette thèse est de travailler à la résilience à long terme de cet espace industriel, dont les activités ne sont pas en crise, mais que l’on propose de rendre plus apte à faire face aux changements à venir, et plus attractif en améliorant sa structure et son fonctionnement. Son originalité est d’aborder la question de la résilience territoriale par une entrée spatio-morphologique. L’ensemble du territoire est structuré en un emboitement d’interfaces à différentes échelles. L’organisation de ces espaces bâtis/non bâtis est considérée comme un potentiel de résilience environnementale et territoriale latent, inexploité, à valoriser, notamment en créant des « paysages recyclés » et des « corridors utilitaires ». Un aménagement visant à créer des espaces renaturés permettrait de valoriser la zone non seulement sur le plan écologique, mais également sur le plan socio-économique, par l’amélioration de la qualité de vie au travail et de son fonctionnement interne, en contribuant à la mobilité douce, par exemple. Nous faisons l’hypothèse que l’interface bâti/non bâti est un maillon majeur de la chaîne des facteurs concourant à la résilience environnementale et territoriale. La thèse poursuit dès lors un triple objectif : - Porter l’attention sur les types d’interface bâti/non bâti, de nature, de taille et de forme diverses - espaces interstitiels, liaisons vertes, lisières, etc. - en mettant en évidence leurs rôles dans le développement du territoire étudié. Démontrer les potentialités que recèle chaque type d’interface pour la dynamique de changement porteuse de résilience. - Évaluer leurs effets combinés sur la résilience générale des sous-systèmes territoriaux, dans une optique multi-scalaire et multidimensionnelle – environnement, urbanité, qualité de vie et attractivité économique -, en anticipant les devenirs possibles des espaces des zones d’activités par des scénarios co-construits ; intégrer l’évaluation des impacts des infrastructures vertes modélisées, sur la résilience des ZAE à long terme (méthodes de géoprospective et de géogouvernance). - Fournir une démarche généralisable à d’autres types de territoires recherchant également une résilience générale : méthodologie d’analyse des interfaces, protocole de diagnostic prospectif de résilience, méthodes de co-construction de scénarios de géoprospective et méthodes d’évaluation de leurs impacts sur la dynamique de changement au moyen de modèles spatialement explicites. Cette recherche s’inscrit dans le cadre plus large du projet POPSU Métropole NCA (2019-2022) ayant pour objet la co-construction d’un nouveau modèle de développement urbain maîtrisé, attractif et résilient face aux changements à venir. Elle constitue la déclinaison locale du modèle territorial résilient et attractif que le projet POPSU recherche pour l’ensemble du territoire métropolitain de NCA, et a vocation à servir de cadre opératoire reproductible à d’autres territoires de l’hexagone.